Vous retrouverez l'actualité de Ciné Art en cliquant Ici et Là et ci-dessous la programmation Ciné Art de février 2010 à avril 2019 ******************************************************************************************************************************************* Février 2019 :
Eric Vuillard pour La guerre des pauvres
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Mardi 26 février nous accueillons à Metz Eric Vuillard (Prix Goncourt 2017) Photo DR |
à 18h au Grenier de Chèvremont entrée par la rue de Chèvremont, rue située à gauche de l'entrée du Musée de La Cour d'Or avec Ciné Art, la Librairie autour du Monde, le Forum IRTS de Lorraine et le Festival Le Livre à Metz rencontre avec Eric Vuillard, pour son livre : à 20h15 Carte blanche à Eric Vuillard qui présentera le film "Cadavres Exquis" de Francesco Rosi avec Lino Ventura, Charles Vanel, Alain Cuny (Italie, 1975, 120 min) Cliquez >>> pour en savoir plus |
Dimanche 7 avril à 15h :
Séance jeune public
[ à partir de 6 ans
/ durée
totale : environ 1h30 ]
Une plongée dans la poésie de la nuit et la découverte amusante des techniques qui ont permis l'invention du Cinéma, à voir dès 6 ans et à tout âge ! Quatre
films et une
animation : Les 4 films
>>>
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Dimanche 9
décembre : "Rythmes
et présences - habiter la nuit" >>> Cliquez |
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Dimanche 10 février 2019 : "Les
yeux infinis" >>> Cliquez |
Dimanche 10 mars 2019 : "La
nuit m'enveloppe" >>> Cliquez |
FILM : Mercredi 28 novembre
2018 à 18h (Petit théatre des Trintaires), en présence du réalisateur Frank Cassenti, projection du film documentaire «Jacques Schwarz-Bart - La voix des ancêtres» (2016 , 52 min) Ce film qui évoque le destin exceptionnel des Schwarz-Bart, émigrés ,victimes du nazisme et résistants, intellectuels engagés, artistes, chantres du métissage culturel et humain. Cette séance constituera l’introduction au concert qui se déroulera dans la Chapelle des Trinitaires. Bande-annonce du film documentaire >>> "Jacques Schwarz-Bart, La voix des ancêtres" Pour en savoir plus sur le réalisateur >>> Frank Cassenti. |
CONCERT
: Mercredi 28 novembre 2018 à 20h30 (Chapelle des Trinitaires), Concert du Quartet de Jacques Schwartz-Bart, « Hazzan » Musiciens : Arnaud DOLMEN (batterie), Stéphane KERECKI (basse), Jacques SCHWARZ-BART (saxophone), Fred Nardin (piano). Le saxophoniste Jacques Schwarz-Bart sort son nouvel album «Hazzan» où il mêle musique liturgique juive, musiques créoles et improvisations aux rythmes envoûtants. Un son époustouflant et original... Fils de l’auteur du célèbre roman Le dernier des Justes (Seuil, 1959), Jacques Schwarz- Bart est musicien de jazz et vit à New York. |
RENCONTRE et LECTURES
: Jeudi 29 novembre à 20h (Caveau des Trinitaires) Rencontre et échanges avec Simone Schwarz-Bart, accompagnés de lectures de textes d'André et Simone Schwartz-Bart par Richard Bohringer. À dix-huit ans, Simone Brumant, étudiante à Paris, rencontre André Schwarz-Bart qui est alors en pleine écriture de son livre Le dernier des Justes (prix Goncourt 1959). C’est lui qui exhortera Simone à écrire à son tour. Ce sera d’abord un roman à quatre mains : Un plat de porc aux bananes vertes (1967), histoire des exils antillais et juifs en miroir. En 1972, elle écrit seule Pluie et vent sur Télumée Miracle, un chef d’oeuvre de la littérature caribéenne. Elle écrira également pour le théâtre Ton beau capitaine (1987), avant de retrouver André pour publier une encyclopédie en sept volumes Hommage à la femme noire (1989). En septembre 2006, Simone Schwarz- Bart a été promue au grade de commandeur dans l’Ordre des Arts et des Lettres. Simone Schwarz-Bart sera présente aux Trinitaires pendant toute la durée de la manifestation. La Librairie La cour des grands proposera des livres d'André et Simone Shwarz-Bart et de Richard Bohringer les 28 et 29 novembre aux Trinitaires |
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PhotoS DR |
A Volterra, dans le palais de la famille Inghirami, une réunion familiale commémore les vingt ans de la mort du père, célèbre psychiatre israélite, mort dans un camp de concentration. Sandra, la fille, est mariée depuis peu de temps à un américain, et revoit pour la première fois depuis des années son frère Gianni. Les souvenirs d’une enfance dramatique ne vont pas tarder à resurgir…« Après Rocco et ses frères (1960) et Le Guépard (1963), deux films à la forme épique et romanesque, Visconti tourne Vaghe stelle dell’Orsa (1965), oeuvre de chambre nocturne restée inconnue du grand public. Le titre cite un vers du poète Leopardi par lequel commence un souvenir d’enfance. Il se peut que les ombres qui envahissent les images de ce film aient un attrait plus fort que l’intrigue où s’entrecroisent plusieurs thèmes : le passé étrusque et le monde contemporain, la vengeance d’Electre et l’inceste mélodramatique entre soeur et frère, le génocide des Juifs. Après le prologue, Sandra, dont le rôle est joué par Claudia Cardinale, grignote un biscuit. Comme une nourriture magique dit Deleuze. L’histoire de famille commence. » (Alexander Garcia Düttmann) |
Gens du lac |
Machorka muff |
L'aquarium et la nation |
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Gens du lac : Suisse - 2018- HD - Couleur - 18 min Réalisation : Jean-Marie Straub |
Machorka-Muff :
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Machorka muff "Ein bildhaft abstrakter Traum, keine Geschichte - Un rêve métaphoriquement abstrait, pas une histoire" : Jean-Marie Straub
Découpage : JM
Straub et D, Huillet, d’après "Hauptstädtisches Journal" |
L'aquarium et la nation
Texte
extrait d'une nouvelle d'André Malraux, “Les Noyers de
l’Altenburg” © Gallimard |
L'Aquarium et la nation : France - 2015 - HD
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Le réalisateur Jean-Charles
Fitoussi sera a nos côtés pour rendre
hommage à JM Straub. Né
à Metz le 8 janvier 1933, Jean-Marie
Straub a fait
ses études au Collège Saint-Clément puis au Lycée Fabert. Toujours
à cette époque, il rencontre et se lie d’amitié
avec François Truffaut et Jacques Rivette dont il devient
l’assistant pour le
film Le coup du berger. L’œuvre
filmique « des » Straub commence en
1962 en Allemagne avec Machorka Muff, d’après Heinrich Böll et
se
poursuit en Allemagne, en Italie et en De visite à
Metz en 1994, le couple y tourne pour Arte Lothringen !
d’après
Colette
Baudoche
de Maurice Barrès (Jean-Marie Straub
reprendra, |
Un film de Pascale Pouzadoux France - 2015 - 1h45 min avec Sandrine Bonnaire et Marthe Villalonga tiré du récit éponyme de Noëlle Chatelet (Seuil, 2004) Madeleine, 92 ans,
décide de fixer la date En présence de Noëlle
Chatelet et Marthe Villalonga
(sous réserve) pour introduire et clôturer la séance En lien avec le débat
"Mourir dans la dignité" :
dimanche 15 avril à 14h, salon Claude Lefebvre (Arsenal)
L'
"Association pour le droit de mourir dans la dignité " (ADMD) s'associe à cette rencontre.
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Février 2018 : Jean-Baptiste Thoret pour We Blew It
We Blew It - documentaire de JB Thoret en sa présence - 2017 - 137min France - 35 mm couleurs Comment l’Amérique est-elle passée d’Easy Rider à Donald Trump ? Que sont devenus les rêves et les utopies des années 60 et 70 ? Qu’en pensent, aujourd’hui, ceux qui ont vécu cet âge d’or ? Ont-ils vraiment tout foutu en l’air ? |
Image DR |
Tourné
en Cinémascope, du New Jersey à la Californie, ce road-movie
mélancolique et
élégiaque dresse le portrait d’une Amérique déboussolée, complexe, et
chauffée à blanc par
une année de campagne électorale. Inconsolable d’un âge d’or devenu sa
dernière frontière
romantique, elle s’apprête pourtant à appuyer sur la gâchette Trump.
En partenariat avec le Forum-IRTS de Lorraine, la Ligue de
l’enseignement/FOL 57, le Caméo-Ariel et la librairie La Cour des
grands. Tarifs Caméo
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Novembre 2017 : Robert Bober pour Vienne avant la nuit
Ciné Art en partenariat avec la Librairie Autour du monde présente mardi 28 novembre 2017 à 18h30 Vienne avant la nuit (éditions POL) de Robert Bober, en sa présenceDans les premières années du siècle dernier, l’arrière-grand-père de Robert Bober, Wolf Leïb Fränkel, tenta d’émigrer aux Etats-Unis, en avant-garde de sa famille restée en Pologne. Refoulé à Ellis Island, il décida de s’installer en Autriche, à Vienne, où la vie était pour les Juifs plus facile qu’en Pologne, et il y fit venir sa femme et ses enfants. Wolf Leïb Fränkel est mort en 1929, avant que la nuit nazie ne tombe sur l’Europe. A l’époque, Vienne était une ville cosmopolite, ouverte, une capitale intellectuelle et artistique, effervescente. Modeste ferblantier, il est peu probable que Wolf Leïb Fränkel ait jamais croisé les grands écrivains qui en fréquentaient les célèbres cafés, mais, pour Robert Bober dont l’œuvre se nourrit de cette culture d’Europe centrale qui éclaira le monde, ils sont indissociables. C’est à la recherche de cet arrière-grand-père et de la Vienne d’alors, et pour faire un film de cette recherche, que Robert Bober s’est lancé en 2012. (Présentation des Editions POL) |
Rappel : à
20h le Caméo projette le film " Vienne
avant la nuit "
en présence de Robert Bober
et de Charles Tordjman
(France-Allemagne-Autriche
2017, 1h20)
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Novembre 2017 : Hommage à Jeanne Moreau et Miles Davis
Ciné Art
présente en
partenariat avec la Ligue
de l’enseignement / Fol 57
et pour la première
fois dans la salle de conférence de leur nouvelle implantation
1 Rue du Pré Chaudron (cliquer
pour localiser sur la carte Mappy la FOL 57)
Rue située à côté du Parc des
Expositions de Metz-Grigy
JEUDI 30 NOVEMBRE 2017 à la Fol 57
Jeanne Moreau et Miles Davis
dans Ascenseur
pour l'échafaud
à 19H :
Intervention de
GILBERT
D'ALTO, journaliste, collaborateur de
la revue JAZZOPHONE.
(Projection d'un interview
de René URTREGER,
pianiste de la bande son du film)
à 20h :
possibilité d'une collation sur place (choix et commande
dès 19h - non compris dans le prix d'entrée)
à 20h30 : Film Ascenseur
pour l'échafaud de
Louis MALLE,
d'après le roman de Noël Calef, scénario
Roger Nimier, avec Jeanne Moreau, Maurice Ronet...
Musique de Miles Davis. 1H31- Noir et
blanc. 1957. Prix Louis DELLUC 1957
Julien Tavernier et sa maîtresse, Florence Carala, la femme de son patron, ont imaginé un plan diabolique pour supprimer le mari gênant. Une fois le meurtre commis, Julien, revenu sur ses pas pour faire disparaître une pièce à conviction malencon- treusement oubliée, se retrouve bloqué dans l'ascenseur par une coupure de courant. Au dehors, un blouson noir, Louis, vole la voiture de Julien et y fait monter sa petite amie Véronique. Florence, qui attend son amant à la terrasse d'un café, reconnaît la voiture mais ne distingue pas le conducteur. Elle constate tout de même qu'il est en aimable compagnie. Jalouse et se croyant trahie, elle erre dans Paris, tandis que Julien s'évertue à sortir de l'ascenseur... L'oeuvre de Louis Malle est présentée par le Ciné-club de Caen (suivre ce lien) |
Photo DR
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ATTENTION :
Cet évènement a lieu dans les
nouveaux locaux de la Ligue de
l'enseignement/FOL (anciennement locaux MGEN)
1 rue du pré chaudron 57070
METZ - tél : 03 87 66 37
11.
en bus : Lignes L4 ou
C12 - arrêt "La Passotte" situé en face de la FOL
en Mettis : Ligne B Arrêt
"Grandes écoles" situé à 300
m de la FOL.
en voiture : Possibilité de se
garer gratuitement sur place
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Chaîne humaine du 25 novembre 2017 organisée par le Ciné-collectif Metz
Plus
de 200 personnes ont participé à la chaîne humaine entre
les cinémas Caméo-Ariel et Palace. Cela démontre que ni
la contestation - ni le bon sens - ne faiblissent ! |
Privilege (Privilège) : un film de Peter Watkins 1967 - GB - 1h43 min - VO-Sous-Titré en Français Steven Shorter est la star anglaise la plus en vue du moment. Sa musique est écoutée par tout le monde, de 7 à 77 ans. Tous les britanniques l'aiment. Ses producteurs commencent à se servir de sa popularité pour augmenter la vente de pommes, suite à une catastrophe agricole, dans le but d'aider les cultivateurs. Ensuite, ils décident que, désormais, Steven doit donner l'exemple du respect de la religion et du nationalisme. D'autres projets de manipulation s'ensuivent... |
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Extrait
de l'interview de Peter Watkins paru
dans "La Montagne en 2016 :
Peter Watkins, né en octobre 1935 dans le Surrey, est considéré par de nombreux cinéphiles comme un réalisateur culte. On lui doit des films aussi marquants que La Commune (Paris, 1871), Punishment Park, La Bombe ou encore Privilège et Les Gladiateurs. Peter Watkins est un homme engagé qui dérange, notamment en raison de sa critique des médias de masse, adeptes de ce qu'il nomme « la monoforme*», [*uniformisation de la forme télévisuelle et cinématographique]. |
Le Ciel du Centaure de Hugo Santiago France / Argentine / 2016 n et b et couleurs / 1h30 |
avec Malik Zidi, Romina Paula, Roly Serrano, German De Silva (Photo DR) |
(Photo DR) |
Jean- Luc. Nancy a longtemps enseigné la philosophie à l'Université de Strasbourg. Il est l'auteur d'une centaine de publications. Alexandre Garcia Düttmann enseigne la philosophie à l'Institut d'histoire de l'Art et d'esthétique de l'Université des Arts de Berlin, après avoir enseigné aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et en Australie. Outre leur amitié pour Hugo Santiago, ces deux philosophes ont pour point commun d’avoir participé à des projets artistiques et écrit sur le cinéma. |
En partenariat avec la librairie "Autour du Monde" |
(Photo DR) |
7 et 8 avril 2017 |
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Vendredi 7 avril à 18h au Caméo-Ariel |
Le fond de
l'air est rouge |
Œuvre-culte
du cinéma documentaire en même temps que puissant essai lyrique
d'un auteur engagé, d'un cinéaste de fond,
c'est aussi un
vibrant hommage aux peuples toujours debout malgré les échecs et
les désillusions. C'est enfin un hymne au
cinéma dans
son rôle de témoin majeur de l'Histoire. Le générique,
sur une musique de Luciano Berio compte parmi les plus
marquants de toute l'histoire du cinéma .
Tarifs
: Caméo-Ariel
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Samedi 8 avril à
16h
et
18h* La Jetée de Chris Marker - Court métrage - 29 min - 1962
"Photo-roman comme l'appelle lui-même Chris Marker, le film est composé d'une suite de photographies en noir et blanc à l'exception d'un plan d'images animées lorsque la jeune femme se réveille et qu'elle bat des paupières. Aucun dialogue, une voix off rappelle le parcours des personnages, de la musique, des sons (décollage des avions, battement de cœurs) ; des bruits des voix ; une atmosphère crépusculaire ; les restes de Paris dévasté et d'autres images lumineuses, empreintes de sérénité du temps de paix et des visages : les savants qui expérimentent. De
la femme on se souvient en particulier de son éveil en images
filmées ainsi que de son visage marqué par la stupeur au début du
film ; ce regard que l'enfant n'oublie pas et qui enclenche toute
l'histoire." |
Les
2
ciné-concerts :
Chapelier Fou a imaginé une toute nouvelle bande-son, tout en
respectant les éléments essentiels du film original : une musique
sur laquelle vient se poser la voix d'un narrateur.
Louis Warynski (violon, synthétiseur modulaire, machines) est accompagné de son fidèle comparse Maxime Tisserand (clarinettes, machines). Le texte, quant à lui, est lu en direct par le chanteur anglais Matt Elliott. Entrée libre dans la mesure des places disponibles. Toutes les photos et
images : Droits
Réservés |
Je tu il elle La Captive Là-bas No Home Movie |
Photo DR |
Mardi 8 novembre à 18h Je tu il elle avec Chantal Akerman, Niels Arestrup, Claire Wauthion (1975 ,Belgique-France, 1h30, NB) |
« C’est l’histoire de quelqu’un qui a une
crise justement parce que ça ne marche pas avec quelqu’un d’autre , qui est cette autre fille. Et elle va quand même la rejoindre après un long moment. Elle se fait refuser tout en sachant très bien que ce refus n’est pas un vrai refus . Donc, il y a une tension comme entre des gens qui ne se sont pas vus depuis très longtemps, et qui se retrouvent … Et il y a aussi le fait que comme ce n’est pas dans les normes, ce n’est pas gagné d’avance ; c’est un peu ça qui explique aussi la violence ... Et si c’est violent c’est parce que c’est une relation passionnelle ... Pourquoi les femmes n’auraient pas aussi des relations violentes entre elles, même si ce n’est pas l’image que les gens voudraient en avoir ? Je montrais ce qui convenait à la situation, sans prétendre à une image générale, à un discours. De toute façon le film n’est pas fait pour ça … C’est probablement quelque chose que je ne pourrais plus faire ; parce que maintenant j’ai un rapport beaucoup plus conscient avec tout ça qu’à l’époque. C’est bien quelque chose de perdu et c’est peut-être dommage. » (Extrait d’un entretien avec Chantal Akerman, réalisé par Danièle Dubroux, Thérèse Giraud, Louis Skorecki, Cahiers du Cinéma, juillet 1977). |
Mardi 8 novembre à 20h15 La Captive avec Stanislas Merhar, Sylvie Testud, Olivia Bonhamy, Aurore Clément, Liliane Rovere, Françoise Bertin. Montage : Claire Atherton (1999, France-Belgique, 1h47, couleur) |
« - Qu’est-ce qui vous intéressait dans La
Prisonnière ? Pourquoi avoir choisi cette partie de La Recherche ? - C’est un livre fait pour mon cinéma. Dans La Prisonnière Albertine est libre, elle aime les femmes, et le narrateur est totalement démuni par rapport à ça. L’homosexualité y est traitée sans aucune explication psychologique ou, psychanalytique , c’est un fait, c’est tout, et Proust montre combien l’amour homosexuel est une vraie prise de risques, qui te prend toute ta vie. Dans d’autres parties de La Recherche, il explorecette idée avec le personnage de Charlus. Charlus, c’est l’absolue perte de soi, alors que même Swann finit par sortir de sa douleur mais lui est juif, encore quelque chose qui me concerne de très près…Le tout début de La Recherche aussi m’intéresse beaucoup, tout le rapport avec sa mère. Mais j’en ai marre de faire des choses liées à la mère, même si je sais qu’on n’en a jamais fini...» (Chantal Akerman interwievée par Frédéric Bonnaud, Les Inrocks 26/09/2000) |
Mardi 15 novembre à 18h Là-bas montage : Claire Atherton (2006, Belgique- France, 1h18, couleur) Grand prix de la compétition internationale FID Marseille 2006 |
Bref séjour dans un appartement à quelques pas de la mer à Tel-Aviv . « Un film à la fois dans le monde et coupé du monde .Un film où apparaît en pointillé le passé d’une famille juive. Et de ce que c’est - mais à peine suggéré – ce que c’est que de ne pas appartenir. Et l’illusion d’une possible appartenance. Peut-on s’enraciner dans l’espace, le temps ? Que peut-on percevoir d’Israël sans tomber dans la dichotomie ? Comment vivre après la tourmente ? Y-a-t-il des images possibles ? Des images directes ou doivent-elles passer par un écran ? Quel écran ?Comment ? Voilà le sujet du film . » (Chantal Akerman, dossier de presse) |
Mardi 15 novembre à 20h15 No Home Movie avec Natalia Akerman et Chantal Akerman . Montage : Claire Atherton (2015, Belgique-France, 1h55, couleur) |
« Ce printemps avec Claire Atherton et Clémence Carré, j’ai rassemblé une vingtaine d’heures d’images et de sons sans toujours savoir où j’allais. Et nous avons commencé à scupter la matière. Ces 20 heures sont devenue 8, puis 6, et puis au bout d’un certain temps 2. Et là, on a vu, on a vu un film et je me suis dit : bien sûr, c’est ce film là que je voulait faire. Sans me l’avouer. […] Parce que ce film est avant tout un film sur ma mère, ma mère qui n’est plus. Sur cette femme arrivée en Belgique en 1938 fuyant la Pologne, les pogroms et les exactions. Cette femme qu’on ne verra que dans son appartement et uniquement là » (Chantal Akerman) |
Notre
adresse : cineart.metz(at)gmail.com
remplacer (at) par @
Jeudi 26 Mai 15h / 19h45
Forum IRTS de Lorraine - 41 avenue de la Liberté - 57050 Le Ban-Saint-Martin - Tarif projection : 2€/5€ Ciné Art et le Forum IRST de Lorraine vous propose : Carte Blanche à Abdelkader Djemaï |
Abdelkader
Djemaï Écrivain 15h : Rencontre à propos de son experience des ateliers d’écriture dans la région Lorraine. Animée par Michel Noirez, catherine Simon et Didier Doumergue. 19h45 : Projection de La Bataille d’Alger de Gillo Pontecorvo Précédée de la présentation de l’ouvrage d’Abdelkader Djemai La vie (presque) vraie de l’abbé Lambert paru au Seuil en 2016. |
Né
à Oran en 1948, Abdelkader Djemaï
associatif
ou carcéral.est l'auteur de plusieurs écrits récompensés par un prix littéraire. Il anime régulièrement des ateliers d’écriture, en France et à l’étranger, dans différents établissements scolaires, dans des médiathèques et en milieu Son oeuvre est prolifique et son talent reconnu par la critique, notamment avec Camping (Seuil, 2002) pour lequel il a reçu le prix Amerigo-Vespucci. On lui doit également Nez sur la vitre (2004), Gare du Nord (2009), Zorah sur la terrasse (2010), et La Dernière nuit de l’Emir (2011), tous parus aux Éditions du Seuil. |
La
Bataille d’Alger
de Gillo Pontecorvo - 2h10 - 1966 La Bataille d’Alger est un film italo-algérien qui retrace la lutte entre le FLN et les parachutistes de l’armée française pour le contrôle de la Casbah d’Alger entre 1954 et 1957. Cette reconstitution réalisée comme un reportage est achevée en 1965, elle obtint le Lion d’Or à Venise en 1966. Salué comme un des meilleurs films de l’histoire du cinéma, il a reçu un accueil violent dans une France encore minée par ses vieux démons colonialistes belliqueux. Ce film aborde les « événements » avec tant de réalisme qu’il a pu servir depuis à l’entrainement des états-majors occidentaux pour les guérillas urbaines et la Guerre du Golfe. |
La
Vie (presque) vraie de l’abbé Lambert de Abdelkader Djemaï
Il aimait l’anisette, l’argent, la renommée, peut-être Dieu et, hélas pour lui, un peu trop les femmes, ce qui lui vaudra les foudres de l’Eglise. Défroqué mais vêtu de son éternelle soutane noire, sourcier réputé, raciste et antisémite à l’occasion, l’abbé Gabriel Iréné Séraphin Lambert était un personnage pour le moins sulfureux. Sollicité dans les années 1930 pour prospecter de l’eau en Algérie, il a eu le temps d’enlever la femme de l’instituteur du village où était né Saint-Augustin, avant de poser ses valises et celles de sa maîtresse à Oran pour trouver de l’eau douce. Défrayant par son comportement exubérant la chronique locale, il devient maire de la ville entre 1934 et 1941, année où il est démis de ses fonctions par le maréchal Pétain qu’il admirait pourtant, au même titre que Franco et Hitler auxquels il consacra des ouvrages. L’abbé Lambert, l’homme à la robe noire, est mort religieusement dans son lit, à soixante-dix neuf ans, à Antibes. Il avait tout pour devenir un personnage de roman, presque vrai. |
Mercredi 23 mars et Jeudi 24 mars 2016
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Mercredi 23 mars à18h30 Salle
Pierre Frédéric Kloos - Rue des Trinitaires – Metz
La Riccotta Un court-métrage de Pier Paolo Pasolini avec Laura Betti, Orson Welles. « En 1963 lorsque sort " La Ricotta " dans
le cadre du film collectif " Rogopag ", celui-ci fut mis
sous séquestre pour offense à la religion corroborant ainsi la réputation de poète maudit de Pasolini. Cependant, bien plus qu'un film scandaleux, " La Ricotta " est avant tout une réalisation d'une densité hors du commun ou se concentrent les thèmes et les ambiguïtés de Pasolini, au service d'une réflexion beaucoup plus vaste sur l'Art et la création du cinéma. ». Olivier Bombarda. (Italie,1963, nb et coul., 35min, vostf) |
Photo DR |
Louis Arti et Michel Gaudioso Photo DR |
Mercredi 23 mars à 21h Caveau des Trinitaires - Metz La parole donnée de Pier Paolo Création musicale et théâtrale de Louis Arti et Michel Gaudioso Auteur d’une chanson hommage à Pasolini enregistrée en 1994, Louis ARTI, poète, écrivain et chanteur revient à Metz avec une création théâtrale « La parole donnée de Pier Paolo ». |
Louis
Arti adapte,
pour la scène, la poésie de Pasolini et lui donne un sens oral, afin de
partager la pensée dense,
profonde et
visionnaire du poète frioulan avec le public. Il travaillera pendant
pratiquement quatre mois afin de comprendre l’esprit de cet « océan de
raison » et, aussi, afin d’apprendre comment offrir aux spectateurs ce
cadeau garni de discernements, de visions, d’ombres, de lumières : ''Et moi, en retard sur la mort, mais en
avance sur la vraie vie, je bois le cauchemar de la lumière comme un
vin'' Pasolini écrit,
certes, de magnifiques phrases, mais chacune est une cache qui révèle
au lecteur des pans entiers d’une histoire qu’on lui a volé depuis très
longtemps. Rien n’est démonstratif : ni la violence, ni les grimaces
ponctuelles ou grotesque du poète. On côtoie, en le lisant, « l’homme
caméra » qui regarde défiler sa vie et celles de Milliers de personnes,
polichinelles d’une modernité de feu au soleil…éblouissant. |
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Franco Citti et Pier Paolo Pasolini (Photo DR) |
Jeudi 24 à 20h15 Cinéma Caméo-Ariel –
Metz
''Rage
et Langage'', brève introduction à Pasolini et à son cinéma
par Gian-Maria Tore,
enseignant-chercheur à
l'Université de Luxembourg en sémiotique,
cinéma, arts et médias.
(Photo DR) |
Jeudi
24 à 20h45
Cinéma
Caméo-Ariel - Metz Teorema ( Théorème) Un film de Pier Paolo Pasolini avec Terence Stamp , Silvana Mangano, Massimo Girotti, Laura Betti (Prix d'interprétation féminine à la Mostra de Venise), Ninetto Davoli Un jeune homme d'une étrange beauté s'introduit dans la famille d'un industriel et séduit sexuellement chacun de ses membres ... (Italie,1968, couleurs, 105 min, vostf) |
Mercredi 24
février 2016 à 20h
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Docteur Jekyll et
Mister Hyde |
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ZONE LIBRE est un groupe de free rock, né de la rencontre entre Serge Teyssot-Gay (qui fut notamment le guitariste de Noir Désir et le cofondateur d’Interzone) et Cyril Bilbeaud à la batterie. Outre leurs albums de rock expérimental, ils multiplient les projets avec le cinéma, dans lesquels ils explorent toutes sortes de sonorités : jeux de guitares incandescentes, larsen entre ruptures et lignes de fuite, riffs assassins comme autant d’ondes de choc. |
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Docteur Jekyll et Mister Hyde |
VIVA RIVA ! (Vive la Vie !) de Djo Tunda Wa Munga Congo / France-Belgique / 2012 couleurs / 1h38mn interdit aux moins de 12 ans |
Avec
Manie Malone, Patsha Bay Mukuna (photo DR ci-dessus )
et Hoji Fortuna, Marlène Longange |
Chronique de la vie ordinaire dans un ville postcoloniale, Viva Riva ! est une peinture vivante de la Kinshasa des années 2OOO. Si l’on voit évoluer, dans une sorte d’abécédaire, des personnages très caractéristiques de ce monde baroque, la ville de Kinshasa est elle-même le principal protagoniste de cette fresque vivante et vibrante d’un monde de résistance et de résilience. Entre drame et débrouillardise, violence et corruption, fête et sexe, le film du congolais Djo Tunda Wa Munga est une fenêtre ouverte sur un monde si proche et pourtant perçu comme lointain. Viva Riva ! est aussi le premier film réalisé par un congolais depuis très longtemps dans un pays sans cinéma. Serge Mboukou proposera un décryptage de quelques séquences de cette chronique. |
Serge Mboukou est docteur en anthropologie sociale et ethnologie, maître- assistant associé à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Nancy (Ensan), chargé de cours à l’Université de Lorraine (Metz) et professeur de philosophie au Lycée Jean XXIII de Montigny-les-Metz. |
Photo DR, tirée du film Pride de Matthew Warchus - GB – 2014 |
Jeudi 24 Septembre 2015
µ RASSEMBLEMENT CITOYEN Rendez-vous à 17h30 Place d'Armes à Metz pendant le Conseil Municipal OUI aux cinémas indépendants et de proximité NON au monopole de Kinépolis |
Les 17, 18 et 25
septembre 2015 à 18h au Caméo-Ariel à Metz « Carte blanche à
Jean-Marie Straub » CinéArt a demandé à Jean-Marie Straub d’accompagner la sortie à Metz de son dernier film « Kommunisten », de deux films choisis dans son panthéon personnel. |
Jeudi 17 septembre 2015 - 18h
Cape et poignard (Cloak and Dagger) de Fritz Lang USA, 1946, NB, vostf avec Gary Cooper, Lilli Palmer, Robert Alda (106 min) |
Durant la seconde guerre
mondiale, un américain tente d'enlever un savant italien aux mains des
Allemands. Ce chercheur veut mettre au point la formule de la première
bombe atomique. « Fritz Lang traite du danger de l'utilisation de l'arme atomique par des forcenés : de la « science sans conscience », en somme... Mise en scène d'une pureté magnifique. Gary Cooper, en savant américain, soucieux de ne pas voir l'arme secrète tomber en des mains irresponsables, symbolise la dignité de l'homme. » Jacques Siclier, Télérama |
Vendredi 18 septembre 2015 – 18h
Kommunisten de Jean-Marie Straub avec Arnaud Dommère Barbara Ulrich Jubarite Semaran Danielle Huillet (70 min) Kommunisten sera précédé de la projection du court-métrage La Guerre d’Algérie (2 min) Un souvenir de Jean Sandretto |
« On
sait (ou pas) que le cinéma ''des Straub'' (Jean-Marie Straub a réalisé
ses films avec Danielle Huillet jusqu’à la disparition de celle-ci en
2006, et continue seul depuis) aura incarné de manière inimitable l’art
de déployer la puissance du cinéma, cette capacité d’enregistrement, de
captation d’un ici et maintenant qu’ils auront confronté à l’autonomie
sensorielle d’une œuvre, littéraire ou musicale . Car le cinéma des Straub aura su, mieux que tout autre, capter la dimension concrète des mots et de la langue, la force de la musique...La vision de Kommunisten peut sembler être une expérience exigeante. On sort pourtant avec l’envie de se replonger dans un film qui a la générosité de ne pas donner tout, et tout de suite, à voir et à entendre ». Jean-François Rauger , Le Monde, 10 mars 2015 |
Vendredi 25 septembre 2015 - 18h (Entrée gratuite)
A l'occasion de la soirée d'ouverture de la saison 2015-2106 de CinéMetz, La Ligue de l'Enseignement, Fragment, L'Action Culturelle de l'Université de Metz et Ciné Art présentent le chef d’œuvre de Yasujiro Ozu Le Fils Unique ( 1936, Japon, noir et blanc, VOst, 87 minutes ) avec Choko Lida, Shin’ichi Himori, Masao Harjama, Chisu Ryu |
En
1923, dans la province de Shinshu, une veuve
travaillant dans une fabrique de soie décide d'envoyer son fils unique
à Tokyo afin qu'il puisse acquérir une meilleure éducation. Treize ans
plus tard, elle se décide enfin à lui rendre visite et réalise qu'il ne
mène pas la vie qu'elle avait rêvée pour lui. Le Fils Unique est le premier film parlant d'Ozu. Sorti au Japon en 1936, il est resté inédit en France jusqu'en 2013. « Le Fils Unique est peut-être le plus beau film d'Ozu, le plus poignat. On se dit ça après chacun d'eaux... L'art d'Ozu est ici à son comble et peut-être est-ce la proximité du cinéma muet, auquel il a déjà tant donné, la nécessité pour un réalisateur d'évoquer plus que de dire, qui donnent au film sa force de suggestion . » (Emile Breton, L'Humanité) |
Le 7 avril 2015, Jean-Marie Straub faisait parvenir
au Ciné-collectif une carte blanche écrite de sa main... Nous la reproduisons ci-contre >>> En fac-similé et sans commentaire, nous soumettons cette carte blanche (et rouge) à votre réflexion... |
"Tous ensemble pour un Cinéma Indépendant à Metz" |
Communiqué du Ciné-Collectif
rendu public le 2 décembre au Palace Ciné Art en est signataire [plus bas sur cette page Web] |
Ciné Art
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5 février 2015 Matéo Falcone au Caméo-Ariel |
7 février 2015
>>> Aux Trinitaires - Soirée "De Trenet à Truffaut"
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Mateo
Falcone
Projeté au Caméo le jeudi 5 février à 20H en présence de l’auteur. (Durée du film 65 mn) Eric Vuillard présentera son livre ‘’Tristesse de la terre’’ à la Librairie Géronimo le jeudi 5 février à 18H
" De la courte nouvelle éponyme de Mérimée, Eric Vuillard fait un ‘’puissant film d’action’’, autrement dit une nouvelle littéraire a donné lieu à un long métrage de fiction… La tragédie d’une folle punition aux allures de sacrifice biblique est concurrencée par les bourrasques gigantesques qui menacent d’emporter les corps parmi les fétus et les brindilles de foin infinis. Quelle audace de ne pas avoir imposé un silence banalement solennel comme cadre à un meurtre inouï et d’avoir offert au vent une lyrique fonction musicale. Je ne connais rien de comparable dans le cinéma contemporain.’’ Dominique Païni ancien directeur de la Cinémathèque française et du Studio 43 Eric Vuillard , né en
1968, à Lyon est écrivain et cinéaste. Il est notamment l’auteur de La
bataille d’Occident sur la guerre de 14/18 et de Congo ( Actes sud
2012, prix Franz Hessel et prix Valéry Larbaud). Son dernier livre,
Tristesse de la terre, qui évoque le Wild West Show de Buffalo Bill et
la naissance du reality show, vient de paraître chez le même éditeur.
Après un court métrage , l’homme qui marche, il réalise Mateo Falcone,
d’après la nouvelle de Prosper Mérimée, qui a été présenté aux
festivals de Turin et d’Angers |
De Trenet
à Truffaut
Le 7 février à 19h30 CINE ART vous propose aux Trinitaires à Metz, une soirée consacrée à la chanson dans le cinéma français
A 19h30 Hommage à Alain Resnais avec la projection du film « On connait la chanson », 1997- 120mn avec Lambert Wilson, Agnès Jaoui, André Dussolier, Sabine Azéma, Jean-Pierre Bacri, Jane Birkin, Pierre Arditi. A 21h30 Récital de Michel GENSON, interprétation de chansons qui ont marqué le cinéma français. La complainte de la Butte (French Cancan). Ta Katie t'a quitté (Tirez sur le pianiste). Croquemitoufle (du film Croquemitoufle). L'enfance (Far-West). Les coeurs purs (Brel encore pour Un idiot à Paris). Julie la rousse (du film Julie la rousse). Sidonie a plus d'un amant (Vie privée). La chanson des 400 coups). Les crayons (La ferme du pendu). Un jour tu verras (Secrets d'alcôve). Trois petites notes de musique (Une si longue abscence). Débit de lait débit de l'eau et Que reste-t-il de nos amours (La cavalcade des heures). Comme de bien entendu (Circonstances atténuantes). Tarif : 10 euros Partenaires : Ville de Metz (Ciné Metz), Epcc Metz en Scènes, Ligue de l’enseignement /FOL |
Que
s'est-il passé dans les prisons françaises entre septembre 1971
et la fin de l'année 1972 ? |
L'association Ciné Art s'associe
au mouvement de protestation contre l'attribution de la totalité de la
programmation cinématographique de la Ville de Metz et de sa périphérie
à un opérateur privé ...
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Mars 2013 : Le
Japon à nu |
Ciné
Art et ses partenaires Marlymages,
les Amis du Japon-Marly présentent Vendredi 15 mars 2013 - Cinéma Marlymages - 39, rue de Metz - 57155 Marly 20h00 | Projection du film "DISSONANCES" d'Alain Saulière et Thierry Ribault 50’ / Japon / 2010 / Ateliers du Passeur, CNRS Images - 1er prix du Festival du Film du Chercheur 2012 En présence de Thierry Ribault, chercheur au CNRS à la maison franco-japonaise et Nadine Ribault, écrivaine Etudiants, travailleurs précaires, artistes et sans-abri, chacune de ces voix dissonantes nous parle de ce qui demande à se résoudre dans le Japon contemporain. Situées dans des intervalles, elles participent du foisonnement fondateur des nouvelles harmonies. Le film « Dissonances » nous livre aussi le parcours d’une question de recherche. A l’instar des protagonistes du film, les chercheurs n’échappent pas au tâtonnement, aux erreurs et aux errances dont rend compte le film. Ils sont eux aussi en situation de migration intérieure. Suivi d’un
débat "Fukushima : au coeur du labyrinthe" *
Entrée gratuite tout public |
Lazro
| Keller
| Bondonneau | Mouëllic
(Ph DR) |
Guionnet | Guthrie | Thomas |
Belhomme (Ph DR) |
Portal | Humair | Chevillon | Baudillon
(Ph DR) |
Jeudi
29 Novembre - Les Trinitaires
18h30 | Projection | LE DEPART de Jerzy Skolimowski (1967 - 93min) Marc a 19 ans, il aime les voitures et veut participer au départ d'un rallye qui va avoir lieu dans deux jours. Seulement, il n'a pas de voiture. Suivons-le pendant 48 heures dans sa course effrénée à travers Bruxelles à la recherche d'un véhicule ou de l'argent pour se le procurer. Krzysztof Komeda a composé pour la bande originale un free jazz inspiré, avec l’aide de Don Cherry à la trompette et Gato Barbieri au ténor. 20h00 | Conférence-échange-collation avec Gilles Mouëllic Professeur en études cinématographiques et musique, auteur de Jazz et cinéma et récemment, Improviser le cinéma. 21h00 | Projection | HUSBANDS de John Cassavetes (1970 - 2h34) Le premier film en couleur de Cassavetes relate la dérive de trois hommes mariés. HUSBANDS a été travaillé par Cassavetes comme des musiciens jouent le jazz, il s'est laissé dériver avec ses acteurs (Peter Falk, Ben Gazzara) sur des thèmes pour en tirer un jeu serré, humain, masculin, sur la vie, l'amour et la mort. Un film d'amis face à la mort. Un film à voir pour être en vie. 23h15
| Fin de soirée en compagnie de Gilles Mouëllic
- Ambiance musicale |
Jean-Pierre
Léaud dans "Le Départ" | Peter
Falk, Ben Gazzara, John Cassavetes dans "Husbands" | Gilles
Mouëllic (photo DR) |
Vendredi
30 Novembre - Espace Bernard-Marie Koltès
19h00
| Concert | Trio : LAZRO / KELLER / BONDONNEAU |
Daunik
Lazro (photo DR) | Géraldine
Keller (photo DR) | Benjamin
Bondonneau (photo DR) |
Samedi
1er Décembre - Librairie Géronimo
12h12 | Rencontre-discussion avec GUILLAUME BELHOMME - Entrée libre Guillaume Belhomme est auteur de "Giant Steps" et "Way Ahead", édité chez Le mot et le reste. Qu'est-ce qui motive les histoires du jazz ? Tentent-elles de consigner une forme d'art qui, par essence, se joue « sur le moment », qui est donc éphémère et en perpétuelle mutation ? Si l'histoire du jazz est celle d'une musique, elle est également celle de ceux qui l'ont faite. Guillaume Belhomme vient nous présenter ses anthologies du jazz en 2 fois 100 figures, d'une musique aux formes changeantes.
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Jean-Luc
Guionnet (photo DR) | Will
Guthrie (photo DR) | Clayton
Thomas (photo DR) |
Samedi
1er Décembre - Les Trinitaires
15h30
| Projection | SOLDIER OF THE ROAD de Bernard Josse et Gérard Rouy (2011
- 1h33)
THE AMES ROOM
- GUIONNET
/ GUTHRIE / THOMAS |
Michel
Portal (photo DR) | Daniel
Humair (photo DR) | Bruno
Chevillon (photo DR) |
Lothringen
! | Un héritier | Un
héritier |
L'inconsolable | L'inconsolable | Schakale
und Araber |
Quatre
films, trois écrivains. Maurice Barrès, Cesare Pavese, Franz Kafka.
Un nationaliste français, un communiste italien, un juif tchèque
de langue allemande. Les rassembler aujourd’hui, c’est affirmer qu’au-delà
de ces identités réductrices, ces trois hommes, chacun dans son
ton et à sa manière, ont vécu et médité l’histoire
de l’Europe moderne - ses aspirations, ses origines, sa catastrophe. Faire
des films à partir de leurs écrits, c’est poser aujourd’hui,
entre autres questions, celle de l’identité. Question urgente, qu’on
aurait tort de refouler, quand d’autres la brandissent comme un slogan au
service de politiques policières et xénophobes. Ces quatre films parlent de conflits et de blessures. Blessures et conflits qui font les hommes et les peuples. Qui ne fondent aucune identité figée, mais au contraire ne cessent de l’inquiéter, d’y substituer un questionnement de la provenance et de la destination. "Lothringen !", "Un héritier", "Schakale und Araber" : on ne comprend rien aux peuples et aux territoires, ici et ailleurs, si on oublie les conflits qui ont scandé leur histoire, qui déterminent leurs rapports. "L’Inconsolable" : on ne sait pas ce qu’est un homme, un homme ne sait pas qui il est tant qu’il n’a pas trouvé sa blessure, qu’il n’est pas descendu dans son obscurité intérieure. Le cinéma est lumière, celui de Jean-Marie Straub plus que tout autre. Mais une lumière qui se souvient de l’ombre - qui vient de l’ombre, par-dessous. Les rayons du soleil, à la fin de "L’Inconsolable", touchent le front d’un homme qui revient de loin - du coeur des ténèbres. Jean-Marie Straub revient à Metz présenter ses nouveaux films, un an après la Rétrospective que Ciné Art a organisée. Inédits dans notre région : "Un héritier" (d'après Maurice Barrès), tourné au Mont-Saint-Odile, est d'une certaine manière la suite et le pendant alsacien de "Lothringen!", réalisé 17 ans auparavant ; "Schakale und Araber" (d'après Franz Kafka) est un projet que Danièle Huillet et Jean-Marie Straub avaient depuis longtemps et qu'ils n'ont pas réalisé ensemble. et en plus... un film ami : "Dernier soupir" de Jean-Claude Rousseau (2011, 2 minutes). |
vendredi
25 mai 2012 à 18h Librairie Géronimo Metz rencontre avec Jean-Marie Straub à l'occasion de la parution du livre : |
ECRITS Jean-Marie Straub, Daniele Huillet publié aux éditions Independencia. Le livre réunit pour la première fois tous les textes écrits et publiés dans les journaux, revues et ouvrages français, allemands et italiens par Jean-Marie Straub et Daniele Huillet depuis 1954. |
Pour l’ouverture de la Quinzaine des réalisateurs, en mai, il y avait foule pour accueillir Francis Ford Coppola et son équipe, 40 ans après la réalisation de son premier film. Dès les premières images, c’est la stupéfaction : un film en noir et blanc, façon années 50, c’est l’arrivée en Argentine, au tout début du siècle d’une famille italienne les Tetrociné Coppola va-t-il raconter sa propre histoire, ou faire un retour sur l’histoire du Cinéma ? La succession des scènes fait penser à tout le subconscient que l’on a tous en nous :un œil rappelle Bunuel, l’ascension du père , Carlo, c’est mégalo comme Orson Welles, L’invention d’une grande danseuse, Visconti, Renoir..Michael Powel ; il emprunte par exemple la fameuse scène des « Chaussons rouges » où la mer envahit le plateau ; C’est chaque fois le passé réinventé , avec une ingéniosité qui transcende les souvenirs en puisant dans les propres rappels des films de Coppola ; Le ravissement des spectateurs va grandissant, et deux heures plus tard, ce sera une ovation fantastique, qui remerciera Coppola d’avoir offert à Cannes, la plus belle fête du cinéma , et le plus beau film du festival Et avec le panache d’un mélodrame plein d’histoires de familles de rivalités et de trahisons ; de course au pouvoir et la réussite. Tetro, 40 ans, est resté à Buenos Ayre, il est devenu un écrivain connu et acariatre .Carlo, le père s’est installé à New York, avec l’oncle Alphie, témoin de tout le passé. Le jeune Berny a rompu avec Carlo s’est engagé sur un bateau ; il débarque pour retrouver son frère Tétro, d’abord très réticent, et surtout sur les souvenirs du passé. En revenant sur le passé, il plane un mystère sur les deux amours de Carlo, dont l’une s’est tuée dans un accident de voiture ? Nous retrouvons ainsi une célèbre critique d’art , Alone, qui a suivi la carrière du chef d’orchestre, la promotion de deux spectacles au célèbre Café Tortoni dont un délirant opéra « Fausta » , et des versions inédites des « Contes d’Hoffman ». . c’est chaque fois une trouvaille pleine d’humour et de talent. De même que l’invention du Festival de Patagonie, son banquet parodique, ses projecteurs, l’artifice et les paillettes des mondanités du cinéma de toujours, et, en même temps, l’heure de vérité pour une partie du dénouement de l’intrigue. Une pièce d’anthologie. Dans toute cette dernière partie, Coppola se révèle un virtuose, maniant avec le même brio les nuances du noir et blanc et de la couleur, les pièges de la passion, et l’imprévu des révélations du dernier acte. Jusqu’aux dernières images, point d’orgue
rappelant le prologue, c’est du grand et du beau cinéma. Merci
Francis Ford Coppola. |
La loi du collège - Documentaire de Mariana OTERO - France - 1994 - 6 x 26 mn Jour après jour, tout au long de l’année scolaire 1992-1993, Mariana Otero a filmé les élèves d’un collège implanté au coeur d’une cité en banlieue parisienne. Dans les salles de cours ou le bureau du Principal, pendant les conseils de classe ou les conseils de discipline, quand tout va bien ou quand tout va mal, la réalisatrice a capté les moments ordinaires, exceptionnels ou dramatiques de la vie d’un collège. Âgés de 10 à 16 ans, les élèves découvrent avec le collège, ses règles et ses sanctions, un lieu de socialisation. Le feuilleton met ainsi en évidence la complexité des rapports que ces jeunes, issus pour la plupart de milieux en difficulté, entretiennent avec l’organisation de la société. Prix du meilleur film documentaire aux 5e Rencontres du Cinéma Documentaire de Lisbonne. Projection
de deux ou trois épisodes, suivie d’un débat animé
par Dominique Hocquard, directeur du Centre d’Information et d’Orientation
de Metz Gare, président de l’Association des Conseillers d’Orientation
Psychologues de France et par des membres de Ciné Art. Tarif : 3,50 €
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Mars - Avril 2011: Rétrospective Danièle
Huillet et Jean-Marie Straub
du
11 mars au 3avril
à Metz
Quatre week-ends
en partenariat avec le Centre Pompidou-Metz
"Moïse
et Aaron" (le film) à l'Opéra-Théâtre de Metz
Métropole
Gustav Leonhardt en Concert à
l'Arsenal
Trois soirées "carte blanche
à Jean-Marie Straub" au Cinéma Caméo-Ariel
Une
rencontre à la librairie Géronimo
Vous
aurez plus de renseignements en cliquant sur les titres des films ou rencontres
1er week-end : « Géographie, histoire, frontières » | |||||||
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Vendredi
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| 18h30
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19H |
20h30
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Samedi
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12h00 |
17h |
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19h |
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Dimanche
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14h |
18h |
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2ème week-end : « Résistances» | |||||
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Vendredi 18 mars
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18h |
20h |
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Samedi 19 mars
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16h |
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20h |
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Dimanche 20 mars
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15h |
17h15
Centre Pompidou-Metz CONFERENCE de Jean-Luc Nancy et Benoit Goetz
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3ème week-end : « Musiques et voix » | |||||
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Jeudi 24 mars
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20h |
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vendredi
25 mars
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samedi 26 mars
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16h00 |
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Dimanche 27 mars
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16h00 |
16h45 |
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4ème week-end : « Modernes/Classiques ? » | |||||
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Vendredi
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18h30 | 20h
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Samedi
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15h
| 16h30 |
| 20h |
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Dimanche
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15h30 |
17h30 | 19h |
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3
soirées "carte
blanche à Jean-Marie Straub" en sa présence au Cinéma Caméo-Ariel de Metz à 20h15 Mardi 15 mars 2011 >>> La Grande Illusion de Jean Renoir -1937 - 113 min Mardi 22 mars 2011 >>> Le caporal épinglé de Jean Renoir -1962 - 105 min Mardi 29 mars 2011 >>> Le six juin à l'aube de Jean Grémillon -1945 - 42 min Prix d'entrée : 6 euros / Tarif réduit : 5 euros (Carte d'étudiants, d'ANPE...) / Passeport culturel : 4,50 euros |
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Février 2011 : Jean-Marie Drot
Ciné Art et le Forum IRTS de Lorraine présentent
Autour des vitraux de Jacques Villon et de Marc Chagall dans la cathédrale de Metz
trois films de Jean-Marie Drot de la série L'Art et les hommes
dimanche 13 février 2011 à 15h45 au cinéma Caméo-Ariel
en présence de Jean-Marie Drot
En mai 2009, Jean-Marie Drot était venu plusieurs jours à Metz présenter ses films sur Delteil, Giacometti et Malraux. Il nous avait alors parlé d’un film qu’il avait réalisé avec Jacques Villon, en 1958, au moment la réalisation de ses vitraux dans la cathédrale de Metz. L’idée a germée… et voici l’invitation renouvelée pour un programme composé de plusieurs films sur Villon et Chagall dans lesquels on voit notamment Villon au travail et l’élaboration des vitraux messins de Villon dans l’atelier des Maîtres verriers Simon-Marq à Reims (qui ont aussi réalisé les vitraux de Chagall et de Bissière de la cathédrale de Metz). Documents conservés à l’INA et inédits depuis leur diffusion en 1958 et 1959, ces trois films de Jean-Marie Drot, de la série L’Art et les Hommes, sont les portraits exceptionnels de deux grands artistes. A
la recherche de Jacques Villon (1958, 29 min.) L’œuvre gravée de Jacques
Villon (1959, 31 min.) Un
dimanche à Vence avec Marc Chagall (1959, 34 min.)
Auteur historique de la télévision française depuis les années cinquante avec de monumentales séries de films sur l’art et les artistes (L’art et les hommes, Les heures chaudes de Montparnasse, le journal de voyage avec André Malraux), Directeur de la Villa Médicis à Rome de 84 à 94, administrateur de la SCAM (société d'auteurs), Jean-Marie Drot est aussi poète et romancier. Tarif unique : 5 eurosJacques Villon (photo JF Bauret) |
Ciné
Art s'associe au Département Arts de l'Université
Paul-Verlaine
: Mercredi 15 décembre 2010 de 15 H 30 à 17 H 30 entrée libre Lieu de la soirée : Amphithéâtre Demange, Université de Metz, Ile du Saulcy L'amphithéâtre se trouve sur la droite lorsque l'on pénètre sur l'Ile du Saulcy, juste après le long bâtiment. |
Michel
Ciment, le cinéma en partage un film de Simone Lainé (France - 2008 - 52 min - documentaire - video) en présence de Michel Ciment qui échangera avec le public sur son métier de critique et ses dialogues avec les grands réalisateurs
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Un extrait de la critique de Benoit Thévenin sur le site Lanterna Magica du film de Simone Lainé : «
Le portrait dressé par Simone Lainé est bien sûr quelque peu
bienveillant, tout en éloge, mais il constitue malgré tout un témoignage
sincère, passionnant et juste, de la place qu’occupe Michel Ciment
dans le monde du cinéma. |
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Novembre
2010 : Pain et chocolat
Ciné
Art s'associe au Forum IRTS de Lorraine
: Mercredi 3 novembre 2010 Lieu de la soirée : Forum-Irts - 41, avenue de la Liberté - Le Ban Saint Martin |
À
l'occasion de la parution du livre "Cinéma, spaghettis, classe ouvrière
et immigration" de Jean-Marc Leveratto soirée conférence / dîner / cinéma |
Conférence
à 18h (entrée libre)
de Jean-Marc Leveratto professeur de sociologie à l'université Paul Verlaine de Metz, sur le thème de son livre " Cinéma, spaghettis, classe ouvrière et immigration" (Editions La Dispute, 2010). |
Un
dîner suivra
la conférence Reservation obligatoire avant le 29 octobre pour le dîner (au tarif de 14 € comprenant la vision du film) au secretariat du Forum 03 83 93 36 90 ou par mail : agathe.antoine@irts-lorraine.fr |
Film
à 20h30 (entrée 3€50)
Pane
e cioccolata (Pain et chocolat)
Franco
Bursati, Italie - 1972 - 115 mn - vost français
"Pain
et chocolat" est un film d’un auteur inconnu du grand public et qui l’est resté. Ce film a conquis de lui-même une audience massive, grâce au jeu des acteurs et au portrait attendrissant, à la fois sociologique et burlesque, qu’il propose de la condition ordinaire du travailleur immigré en Europe. Débat animé par Fabrice Montebello, professeur à l’université Paul Verlaine de Metz, spécialiste de l’histoire du cinéma et des membres de l'association Ciné Art. |
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Septembre
2010 : Straub-Huillet-Duras et Varda
En
ouverture de
saison 2010-2011, Mardi 14 septembre 2010 à 19h00 au Cinéma Caméo-Ariel de Metz CinéMetz offre à ses fidèles spectateurs un court-métrage de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet : En rachâchant et un film d'Agnès Varda : Les Plages d'Agnès
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..../...Tout le film est en rupture de ton. L'autodérision démine la nostalgie, l'évocation des grands hommes et amis (Jean Vilar, Chris Marker) débouche sur l'hommage aux chers défunts, l'inventaire tout en grâce, légèreté et petites facéties n'oublie pas les heures sombres de l'Occupation, le combat des Justes, la cause féministe. Du cirque au deuil, elle se filme marchant à reculons, égrène un parcours voué à la liberté et à deux histoires d'amour : l'une avec Jacques D., l'autre avec l'art.
Les
larmes, que ce film enchanteur et émouvant fait ici et là monter
aux yeux, signent son caractère universel. Agnès Varda a filmé
une "Autobiographie de tout le monde" (pour reprendre le titre des Mémoires
de Gertrude Stein). En même temps qu'un chant dévot pour le cinéma,
qu'elle même définit comme une "lumière retenue par des
images".
Jean-Luc Douin. "Le Monde" 17/12/08
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Mai 2010 : L'œil sans paupières
dans
le cadre de l'Eté du Livre 2010
Ciné Art présente au Caméo
Ariel de Metz
Réécrire l'histoire, encadrer les individus
par une police de la pensée, abolir les territoires de l'intime : le terrifiant
tableau brossé par George Orwell dans 1984 a inspiré des générations
de cinéastes.
Ciné Art propose trois films d'anticipation à
découvrir ou redécouvrir sur grand écran.
Entrée
libre pour les 3 séances
Un film de Richard Fleischer, avec Charlton Heston,
Edward G. Robinson New York en 2022. Un brouillard a envahi la surface du globe, tuant la végétation et la plupart des espèces animales. D’un côté, les nantis qui peuvent avoir accès à la nourriture rare et très chère. De l’autre les affamés nourris de tablettes colorées fabriquées par la firme multinationale Soylent. Thorn (Charlton Heston), policier opiniâtre, est chargé de l’enquête sur le meurtre d’un des dirigeants de la firme. Ce qu’il découvre lui vaudra sa perte. Vision effrayante de ce que pourrait être notre futur, Soleil vert est un classique couronné de prix (Avoriaz) qu’il faut (re)découvrir sur grand écran. |
Vendredi
4 juin à 18H00 Un film de Andréa Arnold, avec Andrew Amour,
Tony Curran, Nathalie Press Glasgow
aujourd’hui. Le travail de Jackie consiste à garder l’œil
ouvert toute la journée devant ses écrans de surveillance. Elle
se distrait plus ou moins en pénétrant dans l’intimité
des autres, comblant ainsi le manque d’intérêt de sa vie personnelle.
Un jour elle reconnaît sur ses écrans un homme qu’elle ne souhaitait
plus jamais revoir car au cœur d’un drame familial. Mise en image de l’anxiété permanente dans un environnement où la surveillance de l’espace public est devenu banal, ce premier film de la réalisatrice Andréa Arnold fait glisser cette obsession du contrôle vers la sphère de l’intime. Prix du jury au festival de Cannes 2006 |
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Samedi
5 juin à18H00 Dans une société souterraine du futur, les hommes vivent sous sédatifs, et travaillent à la chaîne pour confectionner des machines qui les remplaceront. La sexualité est strictement réprimée. Sous l'impulsion de sa co-locataire LUH 3417, l'ouvrier THX 1138 cesse de prendre ses pilules obligatoires ; ils font l’amour et décident de fuir, mais ils sont arrêtés. Il réussira à s'évader de prison à l'aide d'un hologramme humain et découvre que LUH 3417 a été « réformée » (exécutée). Reprenant certains concepts esthétiques de "2001 : l'odyssée de l'espace" - couleurs très blanches, bande-son sophistiquée, utilisation de la musique classique pour la scène la plus poignante - George Lucas décrit un univers cauchemardesque où la ville souterraine est comme une métaphore des enfers. Premier long métrage de Georges Lucas, THX 1138 est une œuvre pleine de références (Orwell-"1984", Kubrick-"2001" ou Godard -"Alphaville") tout en étant son film le plus personnel et expérimental. Grand prix au festival d’Avoriaz 1974 |
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Mars 2010 : La Guerre des boutons
Ciné
Art et le Forum-IRTS de Lorraine
en partenariat avec la
Ligue des Droits de L'Homme de Moselle
présentent
Mercredi
3 mars 2010 Une projection, un entretien et une conférence autour de "La Guerre des Boutons" roman de Louis Pergaud (1912) et film d'Yves Robert (1961) et du livre "Lebrac, trois mois de prison" de Bertrand Rothé (Seuil - 2009) |
à 15h au Forum-IRTS de Lorraine (entrée
libre)
41, Avenue de la Liberté au Ban St Martin
Projection
du film "La Guerre des Boutons"
d'Yves Robert (90 mn - 1961)
suivi d'un entretien-dédicace
de Bertrand Rothé
à 19h,
Librairie Géronimo à Metz
pour son livre
"Lebrac, trois mois de prison" Editions
du Seuil 2009
enfin à 20h30
au Forum-IRTS de Lorraine
une conférence sera donnée par Bertrand
Rothé
sur le thème de son livre
Un
siècle après La Guerre des boutons, que deviendraient Lebrac, Camus,
La Crique, Grangibus et les autres? Comment mèneraient-ils leur guerre
contre les Velrans? C'est à cet étonnant exercice que s'est livré
l'auteur de cet ouvrage. Au-delà de la curiosité littéraire,
son roman documentaire dresse le sombre constat de la façon dont notre
société répond désormais au "problème"
de la jeunesse. Bertrand Rothé a en effet demandé à des policiers,
des juges, des éducateurs, des médecins, qui tous travaillent avec
des mineurs, de lire ou de relire La Guerre des boutons, le fameux roman de Louis
Pergaud publié en 1912 et porté à l'écran par Yves
Robert en 1961. Avec eux, il a travaillé plus d'un an pour comprendre comment
ils réagiraient aujourd'hui face à de tels comportements. Tout en
proposant une " suite " des aventures de Lebrac et ses amis, le livre
que voici est leur quotidien. Et le moins que l'on puisse dire est qu'il est édifiant.
En postface, Laurent Bonelli, spécialiste des politiques sécuritaires, montre qu'en un siècle ce n'est pas la violence des jeunes qui s'est accrue; c'est notre incapacité d'y faire face autrement que par le recours à des institutions toujours plus répressives. (4ème de couverture du livre "Lebrac, trois mois de prison") |
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Février 2010 :
Le Clézio / François Caillat / Antoine de Gaudemar
Ciné Art et Méridienne en
partenariat avec Les Yeux de l'Ouïe
présentent
une projection et une rencontre en librairie
Mercredi 3 février à 18h au Caméo-Ariel Metz
J.M.G. Le Clézio, entre les mondes un film de François Caillat et Antoine de Gaudemar France, documentaire, 52 minutes; 2008 - production France 5, The Factory, INA présenté par les auteursJMG Le Clézio ne possède rien, n'a nulle attache sinon éphémère et passe sa vie à sillonner le monde. Ses livres sont comme des traces qu’il nous laisse, de pays en pays, de lui-même, de la littérature et de la planète. Dans leur film, François Caillat et Antoine de Gaudemar, considèrent l’aspect prophétique d’un écrivain qui, depuis plus de vingt ans nous annonce la fin d’un monde, une planète blessée, des peuples déshumanisés et bientôt disparus. Tourné en Corée du Sud, au Mexique et en Bretagne, J.M.G. Le Clézio, entre les mondes est un film subtil, inventif et en intimité avec un écrivain magnifique. |
suivi d'une rencontre
avec François Caillat et Antoine de Gaudemar
Mercredi
3 février à 19h librairie Géronimo
autour
de leur film sur Le Clézio et de la revue Riveneuve Continents
Lauréat du prix Nobel de littérature en 2008, Jean-Marie Gustave Le Clézio est considéré comme l'un des plus grands représentants de la littérature française contemporaine. Ses racines, française, britannique et mauricienne, fondent son goût prononcé pour le voyage et l'univers singulier de ses écrits. Lui qui passe sa vie à côtoyer et à faire connaître des civilisations menacées, comme celles des Amérindiens ou des Berbères, ne cache pas sa révolte face à la violence et à la bêtise du monde occidental, comme en témoignent Le Procès-verbal ou La Guerre. En quête d'une harmonie et d'un équilibre retrouvés avec la nature, Le Clézio choisit d'explorer un monde apaisé et des contrées lointaines avec des romans tels que Le Désert qui évoque le peuple touareg, ou Le Chercheur d'or, récit initiatique ayant pour cadre l'île Maurice. L'oeuvre de J.M.G. Le Clézio, véritable hymne à la beauté et au partage, s'impose comme une réflexion nécessaire sur notre culture et une ouverture bénéfique à l'autre |
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Tarif
unique pour la séance de cinéma : 4€ / Entrée libre
pour la rencontre en librairie