Vous retrouverez l'actualité de
Ciné Art en cliquant Ici et


et ci-dessous la programmation Ciné Art de février 2010 à avril 2019

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Février 2019 : Eric Vuillard pour La guerre des pauvres
Voir ci-dessous la captation de l'intervention d'Eric Vuillard au Grenier de Chèvremont à Metz le 26 février 2019



Mardi 26 février

nous accueillons à Metz
Eric Vuillard (Prix Goncourt 2017)



Photo DR


à 18h au Grenier de Chèvremont
 entrée par la rue de Chèvremont, rue située à gauche de l'entrée du Musée de La Cour d'Or
avec Ciné Art, la Librairie autour du Monde,
le Forum IRTS de Lorraine et le Festival Le Livre à Metz

rencontre avec Eric Vuillard,
pour son livre :


à 20h15 Carte blanche à Eric Vuillard
qui présentera le film
"Cadavres Exquis" de Francesco Rosi
avec Lino Ventura, Charles Vanel, Alain Cuny
(Italie, 1975, 120 min)

Cliquez >>> pour en savoir plus


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Nov 2018-avril 2019 : Les Nuits à l'écran au Centre Pompidou Metz


Un dimanche par mois, la nuit emplit l'écran  au Centre Pompidou-Metz avec le Cycle "La Nuit à l'écran"

L'association Ciné Art a été invitée par Jean-Marie Gallais, commissaire de l'exposition Peindre la nuit

à participer, en partenariat avec
l'association L'oeil à l'écran
, à la programmation de ces "Nuits à l'écran".

 




Tarifs : Entrée 5 €  PASS-M : gratuit



 

Dimanche 7 avril à 15h : Séance jeune public [ à partir de 6 ans durée totale : environ 1h30 ]

Une plongée dans la poésie de la nuit et la découverte amusante des techniques qui ont permis l'invention du Cinéma,
à voir dès 6 ans et à tout âge !

Quatre films et une animation :
- observations de jouets optiques, jeu de questions sur les films
- chaque enfant
partira avec un "rouleau magique" qu'il aura dessiné



Les 4 films >>>

Résumé pour les enfants :

Blinkity Blank

Un film directement dessiné sur de la pellicule par un cinéaste génial.

Plein de sons, de couleurs des forme, de dessins dans ce film étonnant qui donne envie de dessiner
soi-même et de bouger dans tous les sens.




Résumé pour les parents :


Blinkity Blank de Norman Mac Laren (1955, 5 min)

Palme d'or du court métrage au Festival de Cannes 1955.

"C’est une œuvre visionnaire et programmatique de toute la modernité de la fin du XXe siècle : gravure de motifs sur pellicule noire, intermittence aléatoire de la succession mais aussi de la conjugaison des images (abstraites et figuratives) et des sons, mélange de musique instrumentale et de sonorités synthétiques. Pensant toujours à son public, l’artiste commente : Je voulais d’abord faire un film abstrait, mais rendu aux deux tiers du film, j’ai constaté que je n’arrivais pas à soutenir l’intérêt du spectateur. Ainsi, je suis revenu aux oiseaux et autres éléments figuratifs."
Raphaël Bassan -
Article paru dans Bref n°121, 2017.

<<< Photo DR






Résumé pour les enfants :

Le voyage dans la Lune

Le tout premier film
de science-fiction,
tourné par Georges Méliès, magicien et cinéaste.

6 savants sont envoyés vers la Lune à l'aide d'un canon géant. Ce qu'ils vont trouver sur la Lune est étonnant …
Vont-ils revenir sur Terre,
et de quelle façon ?








Photo DR


 Cliquez pour en savoir plus sur
>>>
Georges Méliès.



Résumé pour les parents :

Le voyage dans la Lune de Georges Méliès (1902, 13 min)
Version couleur d'origine

Ce long métrage pour l’époque (environ 14 minutes), dont l’idée est venue à Méliès du roman de Jules Verne "De la terre à la lune", raconte l’expédition lunaire de six astronomes. Ils embarquent à bord d’un obus, propulsé par un canon géant. Arrivés sur la lune, ils assistent à un « lever de terre », rencontrent la population autochtone, les Sélénites, qui les font prisonnier. Ils s’en échappent, retournent sur terre avec un Sélénite accroché à leur vaisseau-obus et sont accueillis triomphalement.

Les prouesses techniques et trucages, avec un tournage en tableaux successifs filmés en plan fixe (30 scènes), permettent un récit fluide et compréhensible sans besoin d’intertitres pour ce film muet, simplement accompagné de musique lors de sa projection. La féerie et le fantastique du Voyage dans la lune, baptisé premier film de science-fiction de l’histoire du cinéma, regorgent presque à chaque plan. Les astronomes portent des robes étoilées et des chapeaux pointus, ils combattent avec des parapluies les Sélénites qui disparaissent de l’écran comme par magie (le fameux truc de Méliès, la technique de l’incrustation). Les Sélénites sont joués par des acrobates des Folies-Bergères, les étoiles par des filles des ballets du théâtre du Châtelet. Toute la machinerie des dispositifs techniques, ainsi que les décors, le maquillage et les costumes, sont conçus sur le « lieu de tournage », aux studios de Montreuil.

[- - -] Aujourd’hui, le spectateur peut voir le film dans sa version noir et blanc, mais aussi dans sa version couleur d’origine (un coloriage au pinceau image par image). Georges Méliès, après sa ruine, avait détruit la plupart de ses négatifs et l’on pensait qu’elle pouvait y avoir sombré. En 1993, une copie couleur est retrouvée à la Filmoteca de Catalunya, à Barcelone, dans un état de décomposition critique. Une restauration complète est engagée, pilotée par Lobster Films, et fut diffusée en avant-première mondiale au festival de Cannes en 2011.                                 
Texte publié  par "francetv.éducation"      




Résumé  pour les enfants :

Le hérisson dans le brouillard

Hérisson va chez son ami Ours, à l'autre bout de la forêt pour passer une soirée paisible autour du feu.
Sur le chemin, un épais brouillard transforme les plantes et les animaux qu'il croise, en formes inquiétantes.
Mais déjà la nuit tombe...




Photo DR
Résumé pour les parents :

Le hérisson dans le brouillard de Youri Norstein
(1975, 11 min)

Ainsi, soir après soir selon un rituel établi, le petit hérisson va chez son ami l'ours, à l'autre bout de la forêt pour une soirée paisible autour du samovar, face aux étoiles  ; Un soir, sur le chemin, un chaos cotonneux surgit. Le brouillard, blanc sur blanc ! Inquiétude et fascination ! Voilà notre ami emporté dans une odyssée faites de rencontres fulgurantes ou contemplatives : créatures de la nuit, étranges ou familières, feuilles, nappes vaporeuses, eau qui bruisse, brindilles. Monde de métamorphoses où les frontières entre le réel et l'imaginaire s'abolissent. Monde sans repères ou toutes les (més)aventures sont possibles : il faut choisir ou s'abandonner ...

Ce tout petit film - 10 minutes- qui réussit à être un condensé de toutes les interrogations philosophiques et métaphysiques fondamentales, est aussi une aventure plastique dont la technique, éblouissante, aux ''effets spéciaux'' artisanaux et pourtant virtuoses, est faite de plaques de verres superposées, de papiers découpés aux couleurs subtiles, de changements d'échelle , de zooms rapides et de pauses contemplatives. Et c'est magistral.





Résumé  pour les enfants  et les parents :
Obscur de Idir Hanifi (2014, 12 min)
Court métrage animalier 

             C'est la nuit. On aperçoit des grenouilles, des chouettes, des sangliers … Dans une mare, une énorme lune vibre pour pour tenter d'effrayer une femme qui parcourt la forêt. Pourtant, cette visiteuse des bois n'a rien à craindre. C'est elle au contraire qui fait peur aux animaux, et elle en est désolée ...
          Mais déjà, le petit matin est là et Madame la Nuit est partie se coucher pour être en forme ce soir. Le renard et le chevreuil s'activent encore un peu avant de se cacher. Ils savent que bientôt le soleil sera là et qu'ils feraient mieux de se mettre à l'abri dans le sous-bois, loin des bruits et de la trop forte lumière du jour...


Idir Hanifi est originaire d'Alger où il a étudié l'entomologie à l'École Nationale Supérieur Agronomique. Après son diplôme, il découvre les possibilités offertes par le support audiovisuel dans la vulgarisation scientifique et entreprend des études à l'IFFCAM (Institut francophone de formation au cinéma animalier) de Ménigoute en 2013. "Obscur" est son film de première année.
       


Photo DR




Séances déjà passées du cycle "La Nuit à l'écran"
Dimanche 11 novembre :  "Se perdre dans la nuit" >>> Cliquez
Dimanche 9 décembre : "Rythmes et présences - habiter la nuit" >>> Cliquez
 Dimanche 13 janvier 2019 : "Obscessions nocturnes" >>> Cliquez 
                                                             Dimanche 10 février 2019 : "Les yeux infinis" >>> Cliquez

                                                             Dimanche 10 mars 2019 : "La nuit m'enveloppe" >>> Cliquez

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Novembre 2018 : Eloge de la fusion, Les Schwarz-Bart



 FILM : Mercredi 28 novembre 2018 à 18h (Petit théatre des Trintaires), en présence du réalisateur Frank Cassenti,
projection du film documentaire «Jacques Schwarz-Bart - La voix des ancêtres» (2016 , 52 min)

Ce film qui évoque le destin exceptionnel des Schwarz-Bart, émigrés ,victimes du nazisme et résistants, intellectuels engagés, artistes, chantres du métissage culturel et humain. Cette séance constituera l’introduction au concert qui se déroulera dans la Chapelle des Trinitaires.

Bande-annonce du film documentaire >>> "Jacques Schwarz-Bart, La voix des ancêtres"
Pour en savoir plus sur le réalisateur >>> Frank Cassenti.
CONCERT : Mercredi 28 novembre 2018 à 20h30 (Chapelle des Trinitaires),
Concert du Quartet de Jacques Schwartz-Bart, « Hazzan »

Musiciens :
Arnaud DOLMEN (batterie), Stéphane KERECKI (basse),  Jacques SCHWARZ-BART (saxophone), Fred Nardin (piano). 

Le saxophoniste Jacques Schwarz-Bart sort son nouvel album «Hazzan» où il mêle musique liturgique juive, musiques créoles et improvisations aux rythmes envoûtants. Un son époustouflant et original... Fils de l’auteur du célèbre roman Le dernier des Justes (Seuil, 1959), Jacques Schwarz-
Bart est musicien de jazz et vit à New York.
RENCONTRE et LECTURES : Jeudi 29 novembre à 20h (Caveau des Trinitaires)

Rencontre et échanges avec Simone Schwarz-Bart, accompagnés de lectures de textes d'André et Simone Schwartz-Bart par Richard Bohringer.

À dix-huit ans, Simone Brumant, étudiante à Paris, rencontre André Schwarz-Bart qui est alors en pleine écriture de son livre Le dernier des Justes (prix Goncourt 1959). C’est lui qui exhortera Simone à écrire à son tour. Ce sera d’abord un roman à quatre mains : Un plat de porc aux bananes vertes (1967), histoire des exils antillais et juifs en miroir. En 1972, elle écrit seule Pluie et vent sur Télumée Miracle, un chef d’oeuvre de la littérature caribéenne. Elle écrira également pour le théâtre Ton beau capitaine (1987), avant de retrouver André pour publier une encyclopédie en sept volumes Hommage à la femme noire (1989). En septembre 2006, Simone Schwarz- Bart a été promue au grade de commandeur dans l’Ordre des Arts et des Lettres.

Simone Schwarz-Bart sera présente aux Trinitaires pendant toute la durée de la manifestation.

La
Librairie La cour des grands proposera des livres d'André et  Simone Shwarz-Bart et de Richard Bohringer les 28 et 29 novembre aux Trinitaires

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Septembre 2018 : Hommage à Jean Rouch







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Juin 2018 : Quand les philosophes vont au cinéma … (Chapitre 7)

Vendredi 22 juin 2018 à 20 h au Caméo-Ariel à Metz

Alexander Garcia Düttmann (Berlin) et Jean-Luc Nancy (Stasbourg)

présenteront le film de Luchino Visconti



SANDRA

Vaghe stelle dell’ Orsa



Avec
Claudia Cardinale,
Jean Sorel,
Michael Craig,
Marie Bell

Lion d’Or à la XXVIème
Mostra de Venise
Italie, 1965, NB, vostf, 1h45





PhotoS DR




        A Volterra, dans le palais de la famille Inghirami, une réunion familiale commémore les vingt ans de la mort du père, célèbre psychiatre israélite, mort dans un camp de concentration. Sandra, la fille, est mariée depuis peu de temps à un américain, et revoit pour la première fois depuis des années son frère Gianni. Les souvenirs d’une enfance dramatique ne vont pas tarder à resurgir…« Après Rocco et ses frères (1960) et Le Guépard (1963), deux films à la forme épique et romanesque, Visconti tourne Vaghe stelle dell’Orsa (1965), oeuvre de chambre nocturne restée inconnue du grand public. Le titre cite un vers du poète Leopardi par lequel commence un souvenir d’enfance. Il se peut que les ombres qui envahissent les images de ce film aient un attrait plus fort que l’intrigue où s’entrecroisent plusieurs thèmes : le passé étrusque et le monde contemporain, la vengeance d’Electre et l’inceste mélodramatique entre soeur et frère, le génocide des Juifs. Après le prologue, Sandra, dont le rôle est joué par Claudia Cardinale, grignote un biscuit. Comme une nourriture magique dit Deleuze. L’histoire de famille commence. » (Alexander Garcia Düttmann)

J.-L. Nancy a longtemps enseigné la philosophie à l’Université de Strasbourg . Il est l’auteur d’une centaine d’ouvrages.
A. Garcia Düttmann enseigne la philosophie à l’Institut d’histoire de l’art et d’esthétique de l’Université
des Arts de Berlin. Il est l’auteur d’un ouvrage sur Visconti.

Tous les deux ont participé à des projets artistiques et écrit sur le cinéma.

Malheureusement, il est possible que Jean-Luc Nancy ne puisse pas être présent à cette séance pour des raisons de santé.


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Mai 2018 : Jean-Marie Straub est présent à Metz
pour la projection de trois de ses films

Vendredi 25 Mai 2018 à 20 h

au  Caméo- Ariel , 24 rue du Palais

Soirée organisée en partenariat avec l'association L'oeil à l'écran








Gens du lac
Machorka muff
L'aquarium et la nation

Gens du lac

                           C’est la mise au jour d’un document attestant des services rendus pendant l’Occupation
                           par deux parents pêcheurs sur le Lac Léman, qui déclenche l’enquête que l’auteure suisse
                           Janine Massard entreprend dans son roman Gens du lac paru en 2013. Jean-Marie
                           Straub retrace l’itinéraire du fils, Paulus, comme Danièle Huillet et lui firent celui
                           de Jean Bricard il y a un peu plus de dix ans dans leur dernier film commun.

                           Gens du lac ne déroge pas à la règle qui fait de chaque Straubfilm le relevé d’une
                           situation historique où des hommes ont résisté (Daney). À bord d’une barque, presque
                           sans quitter les eaux du lac, le film évoque la vie de ce fils unique à qui la pratique
                           de la pêche a donné des frères, de l’apprentissage du métier au secours des fugitifs
                           et à l’approvisionnement de la Résistance en vivres, puis à sa contribution à l’émergence
                           d’une gauche nouvelle dans la Suisse romande de l’après-guerre.

                           Retrouvant la naissance de l’acte politique dans l’exercice d’une hospitalité inconditionnelle,
                           Straub dissipe peu à peu l’impression paisible et l’esprit conservateur de ce paysage
                           « aimable, émollient même », et distingue le silence « recommandé durant les
                           hostilités » de celui qui conjure ensuite de ne pas troubler l’ordre politique.
                           Si les gens du lac ne gardent pas une frontière, ils appartiennent en revanche à un front.
                                                                                                              - Antoine Thirion





Gens du lac : Suisse - 2018- HD - Couleur - 18 min

Réalisation : Jean-Marie Straub



Machorka-Muff :
Allemagne fédérale - 1962
35mm - Noir et blanc - 18 min

Réalisation :
Jean-Marie Straub
et Danièle Huillet




Machorka muff


"Ein bildhaft abstrakter Traum, keine Geschichte -
Un rêve métaphoriquement abstrait, pas une histoire" : Jean-Marie Straub


                            Découpage : JM Straub et D, Huillet, d’après "Hauptstädtisches Journal"
                            (Journal de la capitale) de Heinrich Böll.

                            Avec
: Renate Langsdorff [Inn], Dr. Johannes Eckardt [Priest],
                            Dr. Rolf Thiede [Murcks-Maloch], Günther Strupp [Heffling],
                            Heiner Braun [Minister], Gino Cardella [Waiter], Julius Wikidal [Mason]

                            Image
: Wendelin Sachtler, Assitance: Hans Christof Brüning
                            Lumière
: Franz Schinabeck, Sound: Janos Rozmer, Window Dressing: E.A. Luttringhaus

           "Nous avons trouvé dans Böll, […] dont nous avons tiré Machorka-Muff […],
            un biais pour porter au cinéma des questions que nous nous posions nous mêmes.
            L'aspect autobiographique m'intéressait . […] . Machorka-Muff est un western écrit
            au présent, mais où le justicier est absent, remplacé par le citoyen assis dans la salle,
            qui est incité à se faire justicier."
                                                                                   
Jean-Marie Straub, Entretien, Cahiers du cinéma, juillet 1996.

       

L'aquarium et la nation

                                   Texte extrait d'une nouvelle d'André Malraux, “Les Noyers de l’Altenburg”  © Gallimard
                                   Avec : Aimé Agnel and Christiane Veschambre
                                   Image : Christophe Clavert
                                   Son : Dimitri Haulet, Mixage : Jean-Pierre Laforce, Gaël Blondet, La Fémis
                                   Musique : Franz Joseph Haydn, Die sieben letzten Worte unseres Erlösers am Kreuze (1738).
                                   Caméra : Canon 5D.



L'Aquarium et la nation : France - 2015 - HD
Couleur et Noir et blanc - 31 min 18
Réalisation : Jean-Marie Straub


Le réalisateur Jean-Charles Fitoussi sera a nos côtés pour rendre hommage à JM Straub.
Il a été assistant de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet de 1996 à 2007,
et réalise un film documentaire sur leur méthode de travail,
Sicilia! Si gira
, en 2001.
Jean-Charles Fitoussi nous présentera un court film, qu'il a réalisé pour les 85 ans de Jean-Marie Straub.
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Né à Metz le 8 janvier 1933, Jean-Marie Straub a fait ses études au Collège Saint-Clément puis au Lycée Fabert.
Au début des années cinquante, il s’implique dans le ciné-club La chambre noire qui projète des films au cinéma Royal.
En 1954 il commence à écrire des critiques de films pour les revues Rythmes et Radio Cinéma Télévision (futur Télérama).

En 1954, il rencontre à Paris Danièle Huillet avec laquelle il va partager sa vie et son œuvre de cinéaste (jusqu’à la disparition de celle-ci en 2006).

Toujours à cette époque, il rencontre et se lie d’amitié avec François Truffaut et Jacques Rivette dont il devient l’assistant pour le film Le coup du berger.
Celui-ci lui proposera en 1959 d’être son assistant pour son premier long métrage, Paris nous appartient. Cependant Jean-Marie Straub s’était déclaré
insoumis par son refus de faire son service militaire et de partir pour la guerre d’Algérie. Il quitte le France avec Danièle Huillet pour Allemagne en 1958.
Condamné par contumace à un an de prison, il vivra à l’étranger (Allemagne et Italie) jusqu’à la fin des poursuites contre lui au début des années soixante-dix.

L’œuvre filmique « des » Straub commence en 1962 en Allemagne avec Machorka Muff, d’après Heinrich Böll et se poursuit en Allemagne, en Italie et en
France avec des films exigeants et novateurs tels que, entre autres,  Chronique d’Anna Magdelena Bach (1967), Moïse et Aaron (1974, d’après l’opéra
de Schönberg), La mort d’Empédocle (1986), Cézanne (1989), Sicilia ! (1998), Une visite au Louvre (2003).

De visite à Metz en 1994, le couple y tourne pour Arte Lothringen ! d’après Colette Baudoche de Maurice Barrès (Jean-Marie Straub reprendra,
seul, en 2010, un texte de Barrès avec Un héritier). Danièle Huillet et Jean-Marie Straub sont très souvent revenus à Metz pour présenter leurs films,
invités par des associations comme Ciné-Art, à l'initiative de laquelle, en 2011, s'est tenue en présence du cinéaste, une grande rétrospective
de leurs films au Centre Pompidou -Metz et dans d'autres lieux culturels de la ville (Arsenal, Cinéma Caméo-Ariel, Opéra-Théâtre).


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Avril 2018 : La dernière leçon

Samedi 14 Avril 2018 à 20 h

au  Caméo- Ariel , 24 rue du Palais  dans le cadre du " Livre à Metz "



Un film de Pascale Pouzadoux
France - 2015 - 1h45 min

avec Sandrine Bonnaire et Marthe Villalonga

tiré du récit éponyme de Noëlle Chatelet (Seuil, 2004)

Madeleine, 92 ans, décide de fixer la date
et les conditions de sa disparition.
En l'annonçant à ses enfants et petits-enfants,
elle veut les préparer à cette décision.
Tous ont du mal accepter ce choix sauf Diane, sa fille,
qui l'accompagnera dans ses derniers moments.

En présence de Noëlle Chatelet et Marthe Villalonga
(sous réserve) pour introduire et clôturer la séance


En lien avec le débat "Mourir dans la dignité" :
dimanche 15 avril à 14h, salon Claude Lefebvre (Arsenal)
 
Tarif plein : 7,70 € / Tarif réduit : 6,40 €

L'  "Association pour le droit de mourir dans la dignité " (ADMD) s'associe à cette rencontre.





 

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Février 2018 : Jean-Baptiste Thoret pour We Blew It


We Blew It - documentaire de JB Thoret
en sa présence - 2017 - 137min
France - 35 mm couleurs

Comment l’Amérique est-elle passée
d’Easy Rider à Donald Trump ?

Que sont devenus les rêves et les utopies
des années 60 et 70 ?

Qu’en pensent, aujourd’hui, ceux qui
ont vécu cet âge d’or ?

Ont-ils vraiment tout foutu en l’air ?

Image DR

Tourné en Cinémascope, du New Jersey à la Californie, ce road-movie mélancolique et
élégiaque dresse le portrait d’une Amérique déboussolée, complexe, et chauffée à blanc par
une année de campagne électorale. Inconsolable d’un âge d’or devenu sa dernière frontière
romantique, elle s’apprête pourtant à appuyer sur la gâchette Trump.

Jean-Baptiste Thoret :
Enseignant, historien, critique et écrivain, spécialiste du « Nouvel Hollywood » et des réalisateurs du genre comme John Carpenter, Tobe Hooper, Dario Argento et
George Romero. Jean-Baptiste Thoret est aussi co-redacteur en chef des revues Simulacres et Panic, il collabore à Mauvais genres sur France Culture et tient
une rubrique cinéma dans Charlie Hebdo. De septembre 2012 à juin 2014, il tient une chronique sur France Musique dans La Matinale de Christophe Bourseiller puis
Jean-Michel Dhuez. Avec Stéphane Bou, il anime également durant les étés 2012 et 2013, une émission quotidienne sur le cinéma sur France Inter, « Pendant les
travaux, le cinéma reste ouvert ».
          Auteur de : Le cinéma américain des années 70 (Les Cahiers du cinéma, 2017), Michael Cimino, les voix perdues de l’Amérique (Flammarion 2013), Cinéma
contemporain (Flammarion 2011), Dario Argento. Magicien de la peur (Les Cahiers du cinéma, 2008)... Source : http://www.utopiales.org


En partenariat avec le Forum-IRTS de Lorraine, la Ligue de l’enseignement/FOL 57, le Caméo-Ariel et la librairie La Cour des grands. Tarifs Caméo


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Novembre 2017 : Robert Bober pour Vienne avant la nuit




Ciné Art
en partenariat avec la Librairie Autour du monde présente
mardi 28 novembre 2017 à 18h30

Vienne avant la nuit (éditions POL) 

de Robert Bober, en sa présence

Dans les premières années du siècle dernier, l’arrière-grand-père de Robert Bober,  Wolf Leïb Fränkel, tenta d’émigrer aux Etats-Unis, en avant-garde de sa famille restée en Pologne. Refoulé à Ellis Island, il décida de s’installer en Autriche, à Vienne, où la vie était pour les Juifs plus facile qu’en Pologne, et il y fit venir sa femme et ses enfants.  Wolf Leïb Fränkel est mort en 1929, avant que la nuit nazie ne tombe sur l’Europe. A l’époque, Vienne était une ville cosmopolite, ouverte, une capitale intellectuelle et artistique, effervescente. Modeste ferblantier, il est peu probable que Wolf Leïb Fränkel ait jamais croisé les grands écrivains qui en fréquentaient les célèbres cafés, mais, pour Robert Bober dont l’œuvre se nourrit de cette culture d’Europe centrale qui éclaira le monde, ils sont indissociables. C’est à la recherche de cet arrière-grand-père et de la Vienne d’alors, et pour faire un film de cette recherche, que Robert Bober s’est lancé en 2012.  (Présentation des Editions POL)


Rappel : à 20h le Caméo projette le film  " Vienne avant la nuit "
en présence de Robert  Bober et de Charles Tordjman

(France-Allemagne-Autriche 2017, 1h20)

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Novembre 2017 : Hommage à Jeanne Moreau et Miles Davis

Ciné Art présente en partenariat avec la Ligue de l’enseignement / Fol 57
et pour la première fois dans la salle de conférence de leur nouvelle implantation
1 Rue du Pré Chaudron  (cliquer pour localiser sur la carte Mappy la FOL 57)
Rue située à côté du Parc des Expositions de Metz-Grigy
JEUDI 30 NOVEMBRE 2017 à la Fol 57

Jeanne Moreau et Miles Davis
dans  Ascenseur pour l'échafaud

à 19H : Intervention de GILBERT D'ALTO, journaliste, collaborateur de la revue JAZZOPHONE.
(Projection d'un interview de René URTREGER, pianiste de la bande son du film)

à 20h : possibilité d'une collation sur place (choix et commande dès 19h - non compris dans le prix d'entrée)

à 20h30 : Film Ascenseur pour l'échafaud de Louis MALLE,
d'après le roman de Noël Calef, scénario Roger Nimier, avec Jeanne Moreau, Maurice Ronet...
Musique de Miles Davis. 1H31- Noir et blanc. 1957. Prix Louis DELLUC 1957





Julien Tavernier et sa maîtresse, Florence Carala,
la femme de son patron, ont imaginé un plan diabolique
pour supprimer le mari gênant. Une fois le meurtre
commis, Julien, revenu sur ses pas pour faire disparaître une pièce à conviction malencon- treusement oubliée, se retrouve bloqué dans l'ascenseur par une coupure de courant.
Au dehors, un blouson noir, Louis, vole la voiture de Julien et y fait monter sa petite amie Véronique. Florence, qui attend son amant à la terrasse d'un café, reconnaît la voiture mais ne distingue pas le conducteur. Elle constate tout de même qu'il est en aimable compagnie. Jalouse et se croyant trahie, elle erre dans Paris, tandis que Julien s'évertue à sortir de l'ascenseur...


L'oeuvre de Louis Malle est présentée par le Ciné-club de Caen (suivre ce lien)

Photo DR

Tarif plein : 7 euros / Demandeurs d'emploi - Etudiants : 4 euros 

  ATTENTION :
Cet évènement a lieu dans les nouveaux locaux de la Ligue de l'enseignement/FOL (anciennement locaux MGEN)
1 rue du pré chaudron 57070 METZ - tél : 03 87 66 37 11.
 en bus : Lignes L4 ou C12 - arrêt "La Passotte" situé en face de la FOL
en Mettis : Ligne B Arrêt "Grandes écoles" situé à 300 m de la FOL.
en voiture : Possibilité de se garer gratuitement sur place

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Novembre 2017


Chaîne humaine du 25 novembre 2017 organisée par le Ciné-collectif Metz

Plus de 200 personnes ont participé à la chaîne humaine entre les cinémas Caméo-Ariel et Palace.  Cela démontre que ni la contestation - ni le bon sens - ne faiblissent !
La décision du Tribunal administratif de Strasbourg auprès duquel l'AGICAM* a fait recours devrait nous parvenir en décembre : nous saurons donc bientôt si le bail de 27 ans offert à Kinepolis par la Municipalité de Metz est remis en cause, ce que nous souhaitons.

* AGICAM = Association Gardons Indépendants les Cinémas de l'Agglomération Messine

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Octobre 2017 : Ciné Art à l'Aérogare

  Ciné Art pour la 1ère fois en partenariat avec l'Aérogare vous propose
Patrick EUDELINE (livre et concert) / Peter WATKINS (film)

Jeudi 26 octobre 2017 à l'Aérogare-Station-Lothaire
 
69, rue Lothaire à Metz >>> voir la page Facebook consacrée à l'évènement

à 18H30 : Rencontre avec Patrick Eudeline en partenariat avec la Librairie Autour du Monde
à propos de la sortie de son ouvrage

"Les panthères grises"
aux éditions de la Martinière (cliquez pour une présentation du livre)


à 19H30 : Patrick Eudeline en concert solo

 à 20h30 : Projection de "PRIVILEGE" film de Peter Watkins,1967
présenté par Etienne Lesourd (voir la bande-annonce)







Privilege (Privilège)  : un film de Peter Watkins
1967 - GB - 1h43 min - VO-Sous-Titré en  Français


Steven Shorter est la star anglaise la plus en vue du moment.
Sa musique est écoutée par tout le monde, de 7 à 77 ans.
Tous les britanniques l'aiment. Ses producteurs commencent à
se servir de sa popularité pour augmenter la vente de pommes,
suite à une catastrophe agricole, dans le but d'aider les cultivateurs.
Ensuite, ils décident que, désormais, Steven doit donner l'exemple
du respect de la religion et du nationalisme. D'autres projets de
manipulation s'ensuivent...






Extrait de l'interview de Peter Watkins paru dans "La Montagne en 2016 :
Peter Watkins, né en octobre 1935 dans le Surrey, est considéré par de
nombreux cinéphiles comme un réalisateur culte. On lui doit des films aussi
marquants que La Commune (Paris, 1871), Punishment Park, La Bombe
ou encore Privilège et Les Gladiateurs. Peter Watkins est un homme engagé
qui dérange, notamment en raison de sa critique des médias de masse,
adeptes de ce qu'il nomme « la monoforme*»,
[*uniformisation de la forme télévisuelle et cinématographique]. 

L'oeuvre de Peter Watkins
est formidablement
présentée par le Ciné-club de Caen (suivre ce lien)



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Juin 2017 : Quand les philosophes vont au cinéma… (chapitre 6)

Vendredi 30 juin 2017 à 18h15 au Caméo-Ariel à Metz
dans le cadre de son cycle de conférences-projections, Ciné Art a invité
les philosophes Jean-Luc Nancy et Alexandre Garcia Düttmann à présenter :





Le Ciel du Centaure

de Hugo Santiago



France / Argentine / 2016
n et b et couleurs / 1h30

avec Malik Zidi, Romina Paula,
Roly Serrano, German De Silva (Photo DR)


Un étranger arrive à bord d'un navire dans le port de Buenos Aires. Chargé de déposer un colis chez un ami de
son père avant la fin de l'escale, il s'enfonce dans le dédale urbain sans toutefois connaître le contenu de ce
qui lui a été confié. Le destinataire semble avoir disparu, et l'étranger suivra un itinéraire improvisé au fur et à
mesure de ses rencontres, à moins que le parcours n'ait été conçu d'avance. Très vite il tombe dans les mains
d'une bande qui lui vole son paquet et, ne trouvant pas à l'intérieur l'objet recherché, menace de le tuer …

Le Ciel du Centaure, est un conte fantastique, construit comme un thriller, dont la fable nous fait parcourir un
Buenos Aires aussi onirique que reconnaissable. Il s'agit d'une quête témoignant d'une fidélité, d'une chasse
au trésor alimentée par une convoitise, d'une recherche visant le seul plaisir du beau.


(Photo DR)




Jean- Luc. Nancy a longtemps enseigné la philosophie à
l'Université de Strasbourg. Il est l'auteur d'une centaine de
publications. Alexandre Garcia Düttmann enseigne la
philosophie à l'Institut d'histoire de l'Art et d'esthétique de
l'Université des Arts de Berlin, après avoir enseigné aux
Etats-Unis, en Grande-Bretagne et en Australie.

Outre leur amitié pour Hugo Santiago, ces deux
philosophes ont pour point commun d’avoir participé à des
projets artistiques et écrit sur le cinéma.

 En partenariat avec

la librairie

"Autour du Monde"


(Photo DR)
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Avril 2017 : Hommage à  Chris Marker

7 et 8 avril 2017 
Un film : Le Fond de l'air est rouge
Un ciné-concert avec Chapelier fou : La Jetée





Vendredi 7 avril à 18h au Caméo-Ariel


Le fond de l'air est rouge
Un documentaire
de Chris Marker
C'est un extraordinaire montage  fait d'archives d'actualité, de fragments de films, de bandes vidéos indépendantes, un foisonnement d'images fortes, sanglantes, ironiques, drôles , édifiantes qui nous livre l'histoire passionnée des mouvements révolutionnaires et des luttes qui ont marqué le 20ème siècle : Cuba, le Vietnam, Santiago, les mouvements des femmes et des écologistes, Prague...

France - 1977 - nb et coul. - 180 min
Ce documentaire a pour sous-titre
''Scènes de la Troisième Guerre mondiale (1967-1977)''
Partenariat avec ''Le Livre à Metz''


Œuvre-culte du cinéma documentaire en même temps que puissant essai lyrique d'un auteur engagé, d'un cinéaste de fond,
 c'est aussi un vibrant hommage aux peuples toujours debout malgré les échecs et les désillusions. C'est enfin  un hymne  au
cinéma dans son rôle de témoin majeur  de l'Histoire. Le générique, sur une  musique de Luciano Berio compte parmi les  plus
marquants de toute l'histoire du cinéma .
                                                                                                         Tarifs : Caméo-Ariel

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Samedi 8 avril à 16h et 18h*
au Centre Pompidou-Metz
Partenariat avec le Centre Pompidou-Metz et ''Le Livre à Metz''
* contrairement à ce qui a été indiqué sur certains supports,
il n'y a pas de séance prévue à 19h30
Deux ciné-concerts avec Chapelier fou :

La Jetée de Chris Marker - Court métrage - 29 min - 1962 

"Photo-roman comme l'appelle lui-même Chris Marker, le film est composé d'une suite de photographies en noir et blanc à l'exception d'un plan d'images animées lorsque la jeune femme se réveille et qu'elle bat des paupières. Aucun dialogue, une voix off rappelle le parcours des personnages, de la musique, des sons (décollage des avions, battement de cœurs) ; des bruits des voix ; une atmosphère crépusculaire ; les restes de Paris dévasté et d'autres images lumineuses, empreintes de sérénité du temps de paix et des visages : les savants qui expérimentent.

De la femme on se souvient en particulier de son éveil en images filmées ainsi que de son visage marqué par la stupeur au début du film ; ce regard que l'enfant n'oublie pas et qui enclenche toute l'histoire."
                                                         À contretemps (La Jetée) Nicolas Schmidt



Les 2 ciné-concerts : Chapelier Fou a imaginé une toute nouvelle bande-son, tout en respectant les éléments essentiels du film original : une musique sur laquelle vient se poser la voix d'un narrateur. 
Louis Warynski (violon, synthétiseur modulaire, machines) est accompagné de son fidèle comparse Maxime Tisserand (clarinettes, machines). Le texte, quant à lui, est lu en direct par le chanteur anglais Matt Elliott

                                                                                        Entrée libre dans la mesure des places disponibles.

Toutes les photos et images : Droits Réservés


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Novembre 2016



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Novembre 2016 :  4 films de Chantal Akerman (1950 -2015)

 mardis 8 et 15 novembre 2016 au Caméo-Ariel à Metz
dans le cadre de l'événement  " Regards sur l'oeuvre de Chantal Akerman " - à Metz et Delme - du 4 au  15 Novembre  2016


Je tu il elle

La Captive

Là-bas

No Home Movie


Photo DR

Les séances du 8 novembre sont organisées en partenariat avec le Forum IRTS de Lorraine

Mardi 8 novembre à 18h 
Je tu il elle

avec Chantal Akerman,
Niels Arestrup,
Claire Wauthion
(1975 ,Belgique-France, 1h30, NB)
« C’est l’histoire de quelqu’un qui a une crise justement parce que ça ne marche pas avec
quelqu’un d’autre , qui est cette autre fille. Et elle va quand même la rejoindre après un long
moment. Elle se fait refuser tout en sachant très bien que ce refus n’est pas un vrai refus . Donc, il
y a une tension comme entre des gens qui ne se sont pas vus depuis très longtemps, et qui se
retrouvent … Et il y a aussi le fait que comme ce n’est pas dans les normes, ce n’est pas gagné
d’avance ; c’est un peu ça qui explique aussi la violence ... Et si c’est violent c’est parce que c’est
une relation passionnelle ... Pourquoi les femmes n’auraient pas aussi des relations violentes entre
elles, même si ce n’est pas l’image que les gens voudraient en avoir ? Je montrais ce qui convenait
à la situation, sans prétendre à une image générale, à un discours. De toute façon le film n’est pas
fait pour ça … C’est probablement quelque chose que je ne pourrais plus faire ; parce que
maintenant j’ai un rapport beaucoup plus conscient avec tout ça qu’à l’époque. C’est bien quelque
chose de perdu et c’est peut-être dommage. » (Extrait d’un entretien avec Chantal Akerman, réalisé
par Danièle Dubroux, Thérèse Giraud, Louis Skorecki, Cahiers du Cinéma, juillet 1977).



Mardi 8 novembre à 20h15

La Captive

avec Stanislas Merhar, Sylvie Testud,
Olivia Bonhamy, Aurore Clément,
Liliane Rovere,
Françoise Bertin.
Montage : Claire Atherton
(1999, France-Belgique, 1h47, couleur)
« - Qu’est-ce qui vous intéressait dans La Prisonnière ? Pourquoi avoir choisi cette partie
de La Recherche ?

- C’est un livre fait pour mon cinéma. Dans La Prisonnière Albertine est libre, elle aime les
femmes,
et le narrateur est totalement démuni par rapport à ça. L’homosexualité y est traitée
sans aucune
explication psychologique ou, psychanalytique , c’est un fait, c’est tout, et
Proust montre combien
l’amour homosexuel est une vraie prise de risques, qui te prend
toute ta vie. Dans d’autres parties
de La Recherche, il explorecette idée avec le personnage
de Charlus. Charlus, c’est l’absolue perte
de soi, alors que même Swann finit par sortir de
sa douleur mais lui est juif, encore quelque chose
qui me concerne de très près…Le tout
début de La Recherche aussi m’intéresse beaucoup, tout le
rapport avec sa mère. Mais j’en
ai marre de faire des choses liées à la mère, même si je sais qu’on n’en a jamais fini...»
(Chantal Akerman interwievée par Frédéric Bonnaud, Les Inrocks 26/09/2000)



Le 15 novembre les deux films seront présentés par Claire Atherton,
monteuse, collaboratrice et amie de Chantal Akerman


Mardi 15 novembre à 18h

Là-bas

montage : Claire Atherton
(2006, Belgique- France, 1h18, couleur)
Grand prix de la
compétition
internationale FID Marseille 2006


Bref séjour dans un appartement à quelques pas de la mer à Tel-Aviv .

« Un film à la fois dans le monde et coupé du monde .Un film où apparaît en pointillé le passé
d’une famille juive. Et de ce que c’est - mais à peine suggéré – ce que c’est que de ne pas
appartenir. Et l’illusion d’une possible appartenance. Peut-on s’enraciner dans l’espace, le temps ?
Que peut-on percevoir d’Israël sans tomber dans la dichotomie ? Comment vivre après la
tourmente ? Y-a-t-il des images possibles ? Des images directes ou doivent-elles passer par un
écran ? Quel écran ?Comment ? Voilà le sujet du film . » (Chantal Akerman, dossier de presse)


Mardi 15 novembre à 20h15

No Home Movie

avec Natalia Akerman et Chantal Akerman  
. Montage : Claire Atherton
(2015, Belgique-
France, 1h55, couleur)

« Ce printemps avec Claire Atherton et Clémence Carré, j’ai rassemblé une vingtaine d’heures

d’images et de sons sans toujours savoir où j’allais. Et nous avons commencé à scupter la matière.
Ces 20 heures sont devenue 8, puis 6, et puis au bout d’un certain temps 2. Et là, on a vu, on a vu
un film et je me suis dit : bien sûr, c’est ce film là que je voulait faire. Sans me l’avouer. […] Parce
que ce film est avant tout un film sur ma mère, ma mère qui n’est plus. Sur cette femme arrivée en
Belgique en 1938 fuyant la Pologne, les pogroms et les exactions. Cette femme qu’on ne verra que
dans son appartement et uniquement là » (Chantal Akerman)


Ciné art vous propose de regarder un documentaire
de Chantal Akerman,
à voir en entier sur le site de l'INA (Institut National de l'Audio-visuel)  >>>  http://www.ina.fr/video/CPA80050536 - Durée : 46mn

Tourné en  1980, "Grands Mères" a été réalisé dans le cadre de l'émission télévisée "Dis moi" :
En souvenir de sa grand-mère, juive déportée, Chantal AKERMAN est allée voir trois grands-mères juives, immigrées, qui ont survécu ; elle essaie, au cours d'une conversation qui se veut intime mais demeure quelque peu figée,
de leur faire raconter leurs souvenirs. Chantal AKERMAN s'entretient d'abord avec une grand-mère d'origine polonaise dont la mère a été déportée (la gaieté par les petits enfants); elle rencontre ensuite, autour d'une tasse de thé,
une grand-mère juive ayant vécu en Egypte qui raconte les déboires de sa  famille durant la guerre ; elle passe enfin une soirée avec une grand-mère juive d'origine polonaise qui parle plus précisément des coutumes juives
(elle chante un air du folklore juif) et de la pauvreté des Polonais. (Présentation : INA)

 Notre adresse : cineart.metz(at)gmail.com
remplacer (at) par @



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Juin 2016


Pour plus de détails sur cette action voir le site du Ciné-Collectif >>> http://cinecollectif.metz.free.fr

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Mai 2016 : Carte Blanche à Abdelkader Djemaï

Jeudi 26 Mai 15h / 19h45
Forum IRTS de Lorraine - 41 avenue de la Liberté - 57050 Le Ban-Saint-Martin - Tarif projection : 2€/5€

Ciné Art et le Forum IRST de Lorraine vous propose :

Carte Blanche à Abdelkader Djemaï


Abdelkader Djemaï
Écrivain

15h : Rencontre à propos de son experience
des ateliers d’écriture dans la région Lorraine.
Animée par Michel Noirez, catherine Simon et
Didier Doumergue.

19h45 : Projection de La Bataille d’Alger
de Gillo Pontecorvo

Précédée de la présentation de l’ouvrage d’Abdelkader Djemai
La vie (presque) vraie de l’abbé Lambert
paru au Seuil en 2016.





Né à Oran en 1948, Abdelkader Djemaï
est l'auteur de plusieurs écrits
récompensés
par un prix littéraire.
Il anime
régulièrement des ateliers
d’écriture, en France
et à l’étranger,
dans différents établissements
scolaires,
dans des médiathèques et en milieu

associatif ou carcéral.
Son oeuvre est prolifique et son talent reconnu
par la critique, notamment avec Camping
(Seuil, 2002) pour lequel il a reçu le prix
Amerigo-Vespucci. On lui doit également
Nez sur la vitre (2004), Gare du Nord (2009),
Zorah sur la terrasse (2010), et La Dernière
nuit de l’Emir (2011), tous parus aux Éditions
du Seuil.




La Bataille d’Alger
de Gillo Pontecorvo 
- 2h10 - 1966
La Bataille d’Alger est un film italo-algérien qui retrace la lutte
entre le FLN et les parachutistes de l’armée française pour le
contrôle de la Casbah d’Alger entre 1954 et 1957.
Cette reconstitution réalisée comme un reportage est achevée
en 1965, elle obtint le Lion d’Or à Venise en 1966.
Salué comme un des meilleurs films de l’histoire du cinéma,
il a reçu un accueil violent dans une France encore
minée par ses vieux démons colonialistes belliqueux.

Ce film aborde les « événements » avec tant de réalisme
qu’il a pu servir depuis à l’entrainement des états-majors
occidentaux pour les guérillas urbaines et la Guerre du Golfe.




La Vie (presque) vraie de l’abbé Lambert  de Abdelkader Djemaï

Il aimait l’anisette, l’argent, la renommée, peut-être Dieu et, hélas pour lui, un peu
trop les femmes, ce qui lui vaudra les foudres de l’Eglise. Défroqué mais vêtu
de son éternelle soutane noire, sourcier réputé, raciste et antisémite à l’occasion,
l’abbé Gabriel Iréné Séraphin Lambert était un personnage pour le moins sulfureux.
Sollicité dans les années 1930 pour prospecter de l’eau en Algérie, il a eu le temps
d’enlever la femme de l’instituteur du village où était né Saint-Augustin, avant de
poser ses valises et celles de sa maîtresse à Oran pour trouver de l’eau douce.
Défrayant par son comportement exubérant la chronique locale, il devient maire
de la ville entre 1934 et 1941, année où il est démis de ses fonctions par le
maréchal Pétain qu’il admirait pourtant, au même titre que Franco et Hitler
auxquels il consacra des ouvrages. L’abbé Lambert, l’homme à la robe noire,
est mort religieusement dans son lit, à soixante-dix neuf ans, à Antibes.
Il avait tout pour devenir un personnage de roman, presque vrai.



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Mars 2016 : La parole donnée de Pier Paolo

                           Mercredi 23 mars et Jeudi 24 mars 2016
                                                                      
Cine Art et Louis Arti rendent hommage au poète, dramaturge et cinéaste Pier Paolo PASOLINI, né à Bologne en 1922
et mort en 1975, massacré sur la plage d’Ostie, non loin de Rome. Cet homme de culture s’est toujours heurté au
conservatisme italien de l’après guerre, a provoqué tous les pouvoirs par sa radicalité révolutionnaire, l’église, la
politique italienne et ses relations maffieuses, le fascisme, violemment représenté dans son dernier film « Salo ou
les 120 jours de Sodome ». Il en a payé le prix fort.

Mercredi 23 mars à 18h Salle Pierre Frédéric Kloos - Rue des Trinitaires - Metz
Présentation de la soirée et rencontre avec Pierre ADRIAN auteur de « La piste Pasolini ».
Editions Equateur-Littératures, en partenariat avec
La cour des Grands



Mercredi 23 mars à
18h30

Salle Pierre Frédéric Kloos - Rue des Trinitaires – Metz
La Riccotta 
Un court-métrage de Pier Paolo Pasolini
avec Laura Betti, Orson Welles.






« En 1963 lorsque sort " La Ricotta " dans le cadre du film collectif " Rogopag ", celui-ci fut mis
sous séquestre pour offense à la religion corroborant ainsi la réputation de poète maudit de
Pasolini. Cependant, bien plus qu'un film scandaleux, " La Ricotta " est avant tout une réalisation
d'une densité hors du commun ou se concentrent les thèmes et les ambiguïtés de Pasolini,
au service d'une réflexion beaucoup plus vaste sur l'Art et la création du cinéma. ».
Olivier Bombarda.
(Italie,1963, nb et coul., 35min, vostf)

Photo DR





Louis Arti et Michel Gaudioso Photo DR

Mercredi 23 mars à 21h
Caveau des Trinitaires - Metz

La parole donnée
de Pier Paolo
Création musicale et théâtrale
de Louis Arti et Michel Gaudioso  

Auteur d’une chanson hommage à Pasolini enregistrée en 1994,
Louis ARTI, poète, écrivain et chanteur revient à Metz
avec une création théâtrale « La parole donnée de Pier Paolo ».


Louis Arti adapte, pour la scène, la poésie de Pasolini et lui donne un sens oral, afin de partager la pensée dense, profonde et visionnaire du poète frioulan avec le public. Il travaillera pendant pratiquement quatre mois afin de comprendre l’esprit de cet « océan de raison » et, aussi, afin d’apprendre comment offrir aux spectateurs ce cadeau garni de discernements, de visions, d’ombres, de lumières : ''Et moi, en retard sur la mort, mais en avance sur la vraie vie, je bois le cauchemar de la lumière comme un vin''
En lisant les poèmes de Pasolini, Louis Arti découvre cet immense penseur et comprend que chaque texte, chaque ligne, porte un sens d’une densité puissante.
''Comme si, dit-il, vous vous promeniez dans un beau paysage, avec arbres, prairies, bosquets, vallons, flore ; et que, derrière chaque objet qui vous semble si joli, vous découvrez un univers d’humains et de monstres''

Pasolini écrit, certes, de magnifiques phrases, mais chacune est une cache qui révèle au lecteur des pans entiers d’une histoire qu’on lui a volé depuis très longtemps. Rien n’est démonstratif : ni la violence, ni les grimaces ponctuelles ou grotesque du poète. On côtoie, en le lisant, « l’homme caméra » qui regarde défiler sa vie et celles de Milliers de personnes, polichinelles d’une modernité de feu au soleil…éblouissant.


Jeudi 24 mars à 18h
Cinéma Caméo-Ariel - Metz
Accatone
Un film de Pier Paolo Pasolini
avec Franco Citti (1935-2016),
Silvana Corsini, Franca Pasut

  Accattone perd son gagne-pain de souteneur quand
Maddalena se retrouve en prison. Il rencontre Stella
dont l'innocence va le toucher. Il renonce à la mettre
sur le trottoir et va devoir se mettre au travail  …
(Italie,1961, nb, 118 min, vostf)







Franco Citti et Pier Paolo Pasolini (Photo DR)

Jeudi 24 à 20h15 Cinéma Caméo-Ariel – Metz
''
Rage et Langage'', brève introduction à Pasolini et à son cinéma
par Gian-Maria Tore, enseignant-chercheur à l'Université de Luxembourg en sémiotique, cinéma, arts et médias.






(Photo DR)
Jeudi 24 à 20h45 Cinéma Caméo-Ariel - Metz
Teorema ( Théorème)

Un film de Pier Paolo Pasolini
avec Terence Stamp , Silvana Mangano, Massimo Girotti,
Laura Betti (Prix d'interprétation féminine à la Mostra de Venise), Ninetto Davoli


 
Un jeune homme d'une étrange beauté
s'introduit dans la famille
d'un industriel et séduit sexuellement
chacun de ses membres ...

(Italie,1968, couleurs, 105 min, vostf)


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Février 2016 : Ciné-Performance

Mercredi 24 février 2016 à 20h
Boîte à Musique - Boulevard d'Alsace - Metz - BAM



Docteur Jekyll et Mister Hyde
Un film de John S. Robertson avec
John Barrymore, Martha Mansfield,
Charles Lane
(Etats-Unis,1920, muet, nb, 64 min)

accompagné par
une création musicale
de
ZONE LIBRE




ZONE LIBRE est un groupe de free rock, né de la rencontre entre Serge Teyssot-Gay (qui fut notamment le guitariste de Noir Désir et le cofondateur d’Interzone) et Cyril Bilbeaud à la batterie. Outre leurs albums de rock expérimental, ils multiplient les projets avec le cinéma, dans lesquels ils explorent toutes sortes de sonorités : jeux de guitares incandescentes, larsen entre ruptures et lignes de fuite, riffs assassins comme autant d’ondes de choc.


« Les musiciens suivent les péripéties de la figure romanesque imaginée par Stevenson dans un univers sonore entre extase et effroi, qui exploite au mieux le jeu guitaristique de Serge Teyssot-Gay, tranchant et strident, sombre et toujours inventif, mis en œuvre par un musicien en perpétuelle quête d’expériences nouvelles. » (Gaston Carré, Luxemburger Wort)


Docteur Jekyll et Mister Hyde
Adaptation de la célèbre nouvelle de Robert Louis Stevenson. Le Docteur Henry Jekyll, respectable savant, confectionne une drogue,qui lui permettra de séparer le Bien et le Mal qui sont en lui. Une fois ingurgitée, elle le transforme en un personnage monstrueux, Mister Hyde. Il répète l’expérience, mais bientôt, il ne pourra plus revenir en arrière. Les expériences scientifiques du Docteur Jekyll révèlent sa face cachée inavouable et font de lui un tueur. La performance d’acteur réalisée par John Barrymore lui valut d’être acclamé comme le plus grand acteur de son temps.




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Décembre 2015 : Quand les philosophes vont au cinéma " Chapitre 5

 "
Vendredi 4 décembre 2015 à 20h au Caméo-Ariel à Metz

Serge MBOUKOU , anthropologue , professeur de philosophie, présentera :

VIVA RIVA !
(Vive la Vie !)

de Djo Tunda Wa Munga

Congo / France-Belgique / 2012
couleurs / 1h38mn

interdit aux moins de 12 ans


Avec Manie Malone, Patsha Bay Mukuna (photo DR ci-dessus )
et Hoji Fortuna, Marlène Longange
Chronique de la vie ordinaire dans un ville postcoloniale, Viva Riva ! est une peinture vivante de la Kinshasa des années 2OOO. Si l’on voit évoluer, dans une sorte d’abécédaire, des personnages très caractéristiques de ce monde baroque, la ville de Kinshasa est elle-même le principal protagoniste de cette fresque vivante et vibrante d’un monde de résistance et de résilience. Entre drame et débrouillardise, violence et corruption, fête et sexe, le film du congolais Djo Tunda Wa Munga est une fenêtre ouverte sur un monde si proche et pourtant perçu comme lointain. Viva Riva ! est aussi le premier film réalisé par un congolais depuis très longtemps dans un pays sans cinéma. Serge Mboukou proposera un décryptage de quelques séquences de cette chronique.





Serge Mboukou est docteur en anthropologie sociale et ethnologie,
maître- assistant associé à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Nancy (Ensan), chargé de cours à l’Université de Lorraine (Metz)
et professeur de philosophie
au Lycée Jean XXIII
de Montigny-les-Metz.

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Septembre 2015


Photo DR, tirée du film Pride de Matthew Warchus - GB – 2014
Jeudi 24 Septembre 2015
µ
RASSEMBLEMENT CITOYEN

Rendez-vous à 17h30 Place d'Armes
à Metz pendant le Conseil Municipal
OUI aux cinémas indépendants et de proximité
NON au monopole de Kinépolis



Pour plus de détails sur cette action voir le site du Ciné-Collectif >>> http://cinecollectif.metz.free.fr

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Septembre 2015 : Carte blanche à Jean-Marie Straub

Les 17, 18 et 25 septembre 2015 à 18h au Caméo-Ariel à Metz  « Carte blanche à Jean-Marie Straub »
CinéArt a demandé à Jean-Marie Straub d’accompagner la sortie à Metz de son dernier film « Kommunisten », de deux films choisis dans son panthéon personnel.
Jeudi 17 septembre 2015 - 18h
Cape et poignard
(Cloak and Dagger)
de Fritz Lang

USA, 1946, NB, vostf

avec
Gary Cooper, Lilli Palmer,
Robert Alda
(106 min)

Durant la seconde guerre mondiale, un américain tente d'enlever un savant italien aux mains des Allemands. Ce chercheur veut mettre au point la formule de la première bombe atomique.
« Fritz Lang traite du danger de l'utilisation de l'arme atomique par des forcenés : de la « science sans conscience », en somme... Mise en scène d'une pureté magnifique. Gary Cooper, en savant américain, soucieux de ne pas voir l'arme secrète tomber en des mains irresponsables, symbolise la dignité de l'homme. » Jacques Siclier, Télérama


Vendredi 18 septembre 2015 – 18h
Kommunisten
de Jean-Marie Straub
avec
Arnaud Dommère
Barbara Ulrich
Jubarite Semaran
Danielle Huillet
(70 min)

Kommunisten sera précédé
de la projection du court-métrage
La Guerre d’Algérie
(2 min)
Un souvenir de Jean Sandretto
« On sait (ou pas) que le cinéma ''des Straub'' (Jean-Marie Straub a réalisé ses films avec Danielle Huillet jusqu’à la disparition de celle-ci en 2006, et continue seul depuis) aura incarné de manière inimitable l’art de déployer la puissance du cinéma, cette capacité d’enregistrement, de captation d’un ici et maintenant qu’ils auront confronté à l’autonomie sensorielle d’une œuvre, littéraire ou musicale .
Car le cinéma des Straub aura su, mieux que tout autre, capter la dimension concrète des mots et de la langue, la force de la musique...La vision de Kommunisten peut sembler être une expérience exigeante. On sort pourtant avec l’envie de se replonger dans un film qui a la générosité de ne pas donner tout, et tout de suite, à voir et à entendre ». Jean-François Rauger , Le Monde, 10 mars 2015


Vendredi 25 septembre 2015 - 18h (Entrée gratuite)
A l'occasion de la soirée d'ouverture de la saison 2015-2106 de CinéMetz, La Ligue de l'Enseignement, Fragment, L'Action Culturelle de l'Université de Metz et Ciné Art présentent le chef d’œuvre de Yasujiro Ozu
Le Fils Unique
( 1936, Japon, noir et blanc, VOst, 87 minutes )
avec Choko Lida, Shin’ichi Himori,
Masao Harjama, Chisu Ryu
En 1923, dans la province de Shinshu, une veuve travaillant dans une fabrique de soie décide d'envoyer son fils unique à Tokyo afin qu'il puisse acquérir une meilleure éducation. Treize ans plus tard, elle se décide enfin à lui rendre visite et réalise qu'il ne mène pas la vie qu'elle avait rêvée pour lui.
Le Fils Unique est le premier film parlant d'Ozu. Sorti au Japon en 1936, il est resté inédit en France jusqu'en 2013.
« Le Fils Unique est peut-être le plus beau film d'Ozu, le plus poignat. On se dit ça après chacun d'eaux... L'art d'Ozu est ici à son comble et peut-être est-ce la proximité du cinéma muet, auquel il a déjà tant donné, la nécessité pour un réalisateur d'évoquer plus que de dire, qui donnent au film sa force de suggestion . » (Emile Breton, L'Humanité)


Le 7 avril 2015, Jean-Marie Straub faisait parvenir
au Ciné-collectif une carte blanche écrite de sa main...

Nous la reproduisons ci-contre >>>

En fac-similé et sans commentaire, nous soumettons cette carte blanche (et rouge) à votre réflexion...

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Juin 2015 :

"Tous ensemble pour un Cinéma Indépendant à Metz"



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Février 2015 : Matéo Falcone et De Trenet à Truffaut

Communiqué du Ciné-Collectif
rendu public le 2 décembre au Palace
Ciné Art en est signataire
[plus bas sur cette page Web]
Ciné Art

5 février 2015
Matéo Falcone

au Caméo-Ariel
7 février 2015 >>> Aux Trinitaires - Soirée "De Trenet à Truffaut"

Mateo Falcone
Projeté au Caméo le jeudi 5 février à 20H en présence de l’auteur. (Durée du film 65 mn)

Eric Vuillard présentera son livre ‘’Tristesse de la terre’’ à la Librairie Géronimo le jeudi 5 février à 18H


XIXe siècle, une ferme isolée à la lisière d’un maquis.
Un enfant est laissé seul par ses parents.
Survient un homme, blessé, qui cherche à échapper
à un groupe de soldats.
Dès lors, le jeune garçon se retrouve pris
au piège de la violence des hommes

" De la courte nouvelle éponyme de Mérimée, Eric Vuillard fait un ‘’puissant film d’action’’, autrement dit une nouvelle littéraire a donné lieu à un long métrage de fiction… La tragédie d’une folle punition aux allures de sacrifice biblique est concurrencée par les bourrasques gigantesques qui menacent d’emporter les corps parmi les fétus et les brindilles de foin infinis. Quelle audace de ne pas avoir imposé un silence banalement solennel comme cadre à un meurtre inouï et d’avoir offert au vent une lyrique fonction musicale. Je ne connais rien de comparable dans le cinéma contemporain.’’
Dominique Païni ancien directeur de la Cinémathèque française et du Studio 43

Eric Vuillard , né en 1968, à Lyon est écrivain et cinéaste. Il est notamment l’auteur de La bataille d’Occident sur la guerre de 14/18 et de Congo ( Actes sud 2012, prix Franz Hessel et prix Valéry Larbaud). Son dernier livre, Tristesse de la terre, qui évoque le Wild West Show de Buffalo Bill et la naissance du reality show, vient de paraître chez le même éditeur. Après un court métrage , l’homme qui marche, il réalise Mateo Falcone, d’après la nouvelle de Prosper Mérimée, qui a été présenté aux festivals de Turin et d’Angers

Fiche technique :
Réal. Eric Vuillard, chef opérateur : Yolande Charrin, son : Yves Capus, montage : Juliette haubois, production : Emmanuel Schlumberger et Catherine Jacques, acteurs : Hugo de Lipowski, Hiam Abbas, Patrick le Mauff, Florian Cadiou
Coproduction de L films, Arte France Cinéma. Co-distribué par Aloest distribution et French distribution.
France-fiction- 65 minutes- couleur...


De Trenet à Truffaut
Le 7 février à 19h30 CINE ART vous propose aux Trinitaires à Metz, une soirée consacrée à la chanson dans le cinéma français
Depuis toujours ils se fréquentent.
Sur la même route, le cinéma
et la chanson cheminent ensemble,
et de leur rencontre sont nés
des instants rares, drôles et tendres,
cocasses ou tragiques.
C'est Boby Lapoine chez François Truffaut,
Charles Trenet et sa Romance de Paris,
c'est l'histoire d'un inoubliable Tourbillon.
Main dans la main, c'est cinoche
et chanson.


A 19h30 Hommage à Alain Resnais avec la projection du film « On connait la chanson », 1997- 120mn
avec Lambert Wilson, Agnès Jaoui, André Dussolier, Sabine Azéma, Jean-Pierre Bacri, Jane Birkin, Pierre Arditi.

A 21h30 Récital de Michel GENSON, interprétation de chansons qui ont marqué le cinéma français.
La complainte de la Butte (French Cancan). Ta Katie t'a quitté (Tirez sur le pianiste). Croquemitoufle (du film Croquemitoufle). L'enfance (Far-West). Les coeurs purs (Brel encore pour Un idiot à Paris). Julie la rousse (du film Julie la rousse). Sidonie a plus d'un amant (Vie privée). La chanson des 400 coups). Les crayons (La ferme du pendu). Un jour tu verras (Secrets d'alcôve). Trois petites notes de musique (Une si longue abscence). Débit de lait débit de l'eau et Que reste-t-il de nos amours (La cavalcade des heures). Comme de bien entendu (Circonstances atténuantes).

Tarif : 10 euros Partenaires : Ville de Metz (Ciné Metz), Epcc Metz en Scènes, Ligue de l’enseignement /FOL


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Décembre 2014 : Sur les toits

Ciné Art en partenariat avec le Forum-IRTS de Lorraine vous présente :

Sur les toits de Nicolas Drolc en sa présence

Mercredi 10 décembre 2014 à 20h
au Forum IRTS - Le Ban St Martin


Sur les toits

Hiver 1972 : mutineries

dans les prisons françaises

Un film de Nicolas Drolc
2013 - France - 95 minutes


 

Que s'est-il passé dans les prisons françaises entre septembre 1971 et la fin de l'année 1972 ?
En réponse aux conditions inhumaines que leur fait subir l'administration pénitentiaire, les détenus déclenchent des révoltes collectives. Pour la première fois en France des prisonniers prennent le contrôle de leurs prisons, occupent les toits et communiquent leurs revendications en s'adressant à la foule.

Sur 35 mutineries répertoriées, deux vont marquer l'opinion : la première à lieu à la centrale de Toul, en Meurthe-et-Moselle, au début du mois de décembre 1971 la deuxième éclate à peine un mois plus tard et 40 kilomètres plus loin, à la maison d'arrêt Charles III, en plein centre de la ville de Nancy.

40 ans plus tard ce film dépoussière cette page méconnue de l'histoire des luttes sociales. En compagnie de ceux qui ont vécu, déclenché, réprimé et défendu ces révoltes : Les mutins de la prison de Nancy, un ancien surveillant de la prison de Toul, le ténor du barreau Maître Henri Leclerc, le sociologue Daniel Defert, et l'ancien détenu, écrivain et militant Serge Livrozet.


  




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Novembre 2014

L'association Ciné Art s'associe au mouvement de protestation contre l'attribution de la totalité de la programmation cinématographique de la Ville de Metz et de sa périphérie à un opérateur privé ...
Nous sommes signataires du communiqué du Ciné-Collectif (ci-dessous).
Nous vous encourageons aussi à signer la pétition en ligne sur Change.org

>>>
Non au monopole de Kinépolis
mise en ligne sur Change.org par le Groupe de pression culturelle "Non à la fermeture du Caméo"

Communiqué d'un collectif d'associations oeuvrant à la promotion d'un cinéma de qualité à Metz - 29 novembre 2014

Parce que nous considérons que le cinéma n’est pas une industrie marchande mais un ART c’est-à-dire une ouverture sur le monde dans sa diversité humaine et culturelle, un outil de partage et de lien social et un support à la connaissance, à la réflexion et à l’esprit critique, nous ne pouvons qu’être inquiets des décisions qui viennent d’être prises pour nos concitoyens de Metz et des environs .

Le choix de la Commission départementale d’aménagement commercial (CDAC) du 17 novembre dernier et la volonté de la Municipalité de Metz, de confier la totalité de la programmation cinématographique de la Ville et de sa périphérie à un opérateur privé, en l’occurrence Kinepolis, institue un MONOPOLE qui, à nos yeux, n’est pas de nature à garantir le pluralisme et la créativité en matière de programmation cinématographique.

Ce choix sera lourd de conséquences pour les salles de cinémas « à taille humaine» de Marly, d’Ars- sur- Moselle, de Pont-à- Mousson, qui avaient su par leur convivialité, leur programmation équilibrée et leur engagement militant, « fidéliser » un public de proximité. Il consacre la fin dans la Ville de Metz, de la grande tradition cinématographique du cinéma indépendant. Ce n’est pas seulement un choix qui concerne le cinéma, l’offre culturelle ou l’aménagement d’une ville. C’est aussi un choix de société.

Les missions « d’éducation à l’image » et d’ACCES POUR TOUS à un cinéma de découverte et de recherche, à un cinéma dans toute sa puissance de créativité, d’engagement et de poésie, relèvent des politiques publiques. Nous regrettons qu’elles soient de fait confiées à un gestionnaire privé qui n’a pas pour vocation de les assurer et qui n’apporte pas la moindre preuve de son expérience en la matière. Les associations et les institutions éducatives et culturelles qui se consacrent au cinéma sont ainsi placées dans la situation inédite et paradoxale de subordonner leur engagement, par nature désintéressé, aux stratégies d’un opérateur dont ils ne partagent pas les valeurs. Ce n’est pas faire un procès d’intention à Kinepolis que de dire que sa logique est autre que culturelle, et que ses objectifs sont d’abord de rentabilité économique .

L’existence d’un contrat de partenariat entre la Ville de Metz et l’opérateur devrait garantir une programmation exigeante et une forte animation culturelle et associative mais nous savons tous trop bien ce qu’il advient des exigences culturelles et qualitatives consenties au départ dans un «cahier des charges», quand les opérateurs privés se trouvent confrontés à celles de l’audimat, des entrées, du chiffre d’affaire et du retour sur investissement.

Nous pouvions légitimement espérer que le Cinéma d’Art et Essai au sens noble où nous le défendons, mériterait - au même titre que la Musique, la Danse, les Arts plastiques ou le Théâtre - un projet culturel ambitieux dans un lieu spécifiquement dédié, assumé et porté par la Ville de Metz, comme c'est le cas dans de nombreuses autres villes : Grenoble, Caen, Tours, Aix-en-Provence, Epinal… ou encore plus près de nous Sarrebourg, Thionville. C’est bien en ce sens que le CNC (Centre National du Cinéma), chargé de défendre la création cinématographique et sa diffusion, s’est opposé à ce projet.

Pour toutes ces raisons, il est évident que si nous avions été étroitement associés, écoutés, et réellement reconnus comme de véritables partenaires dans l’élaboration du projet, nous n’aurions pas défendu l’option retenue.

Signataires
Association Ciné Art cineart.metz@gmail.com
Association Cinéma Union (Ars-sur-M.) rene-parmentier@numericable.fr
Association Frac Lorraine info@fraclorraine.org
Association Fragment info@fragment-asso.com
Association L'oeil à l'écran oeil.ecran@gmail.com
Association Les yeux de l'ouie  
Compagnie Roland Furieux  
Le Cercle Jean-Laurain

Pour contacter le Ciné-Collectif écrire à >>> cinecollectif.metz@gmail.com
Site du Ciné-Collectif >>> http://cinecollectif.metz.free.fr
Télécharger ce texte en PDF
  
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Juin 2014 : Quand les philosophes vont au cinéma (Chapitre 4)
avec Sandra Laugier


Sandra Laugier, professeur de philosophie à l’Université de Paris 1 (Panthéon-Sorbonne),
traductrice et éditrice de l’œuvre de Stanley Cavell, fera une intervention sur la pensée
de celui-ci et tentera de répondre à la question :
 Le cinéma nous rend-il meilleurs ?
Vendredi 6 juin 2014 à 18h30 au Caméo-Ariel à Metz 

 Stanley Cavell (né en 1926), professeur de philosophie à Harvard a révolutionné l’approche philosophique du cinéma.
Parmi ses ouvrages les plus célèbres, citons : A la recherche du bonheur, Hollywood et la comédie du remariage,
La projection du monde, Philosophie des salles obscures.

 

Pour illustrer son propos,
Sandra Laugier présentera le film
de Harold Ramis (1944-2014)

 UN JOUR SANS FIN
(Groundhog Day, USA, 1993, couleurs, 1h43)
avec Bill Murray, Andie MacDowell,
Chris Eliott

 

Présentateur-météo à la télévision, vaniteux et imbu de lui-même, Phil Connors part faire son reportage annuel dans la bourgade de Punxsutawney (traduisez : Trifouilly-les-Oies) où l’on fête le « Groundhog Day », le Jour de la Marmotte. Dans l’impossibilité de rentrer chez lui à Pittsburgh pour cause de blizzard, il se voit forcé de passer la nuit dans ce trou perdu.
Le lendemain au réveil, Phil découvre avec horreur qu’on est toujours le 2 février… Les jours se répètent à l’identique, et le voilà condamné à revivre indéfiniment la même journée. Pour stopper ce cauchemar, il est amené à s’interroger sur sa nature égoïste et prétentieuse et sur sa relation aux autres : peu à peu il apprend à se détendre, à changer son regard sur lui-même, à s’ouvrir aux autres, à aimer…

Bill Murray est tout simplement fabuleux dans un rôle qui lui va comme un gant, dans son style habituel, détaché, légèrement décalé.« Intelligent et vertigineux, le scénario de ce piège temporel offre toutes sortes d’hypothèses et de mises en abyme, sans toutefois brimer l’action qui coule de source. Bergson et Capra réunis ? Chapeau ! » (Jacques Morice, Télérama)
 

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Avril 2014 : Straub !
Parution du hors-série
Straub ! de la revue Le portiQue
n°33 - 1er Semestre 2014 - 261 pages - DVD inclus*


.......Du 11 mars au 3 avril 2011 a eu lieu à Metz, à l'initiative de l'association messine Ciné Art et avec le soutien du Centre Pompidou-Metz, une rétrospective des films de Danièle Huillet et Jean-Marie Straub. De nombreuses projections et rencontres se déroulèrent dans différents lieux : Centre Pompidou-Metz, Opéra Théâtre de Metz-Métropole, Arsenal, cinéma Caméo Ariel, Espace Bernard-Marie Koltès.
.......Danièle Huillet, n’est plus depuis 2006. C’est donc seul que Jean-Marie Straub a rencontré un public nombreux et varié. La projection de chaque film a été suivie de dialogues entre le cinéaste et les spectateurs. Par ailleurs, cette rétrospective a été accompagnée de conférences données par des connaisseurs et admirateurs de l’oeuvre des cinéastes. Cette livraison hors série du Portique donne à lire la retranscription de ces différents propos.
.......La première partie présente les conférences et conversations tenues autour des films projetés (des Straub mais aussi de Pedro Costa, Jean Renoir, Jean Grémillon, et des Marx Brothers, cinéastes choisis par Jean-Marie Straub pour accompagner cette manifestation). La seconde partie est consacrée à l’oeuvre de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet envisagée dans son ensemble. On trouvera, en outre, un dossier photographique témoignant de ces rencontres. Enfin, un DVD contenant plusieurs entretiens et captations avec le cinéaste est joint à ce numéro.

......Ont participé à cet ouvrage : Renato Berta, Arnaud Dejeammes, Jacques Drillon, David Faroult, Jean-Pierre Ferrini, Benoît Goetz, Olivier Goetz, Pierre-Damien Huyghe, Léon Garcia Jordan, Mickaël Kummer, Philippe Lafosse, Jean-Marc Leveratto, Jean-Luc Nancy, François Narboni, Benoît Turquety, Barbara Ulrich.


Pour acquérir ce numéro exceptionnel du portiQue Straub ! trois solutions vous permettent de compter sur une transaction sécurisée qui engage la responsabilité de notre association :
- Adressez-vous par mail à
>>> cineart.metz(at)gmail.com [remplacer (at) par @]
Nous vous enverrons en retour les modalités qui vous permettront de recevoir très rapidement cet ouvrage pour 25€ (20€ prix de l'ouvrage + 5€ de frais de port).


- Vous pouvez aussi nous envoyer un mot par la Poste en indiquant  vos nom,  prénom, adresse et n° de téléphone  à l'adresse suivante :
Muscat (Association Ciné Art)
10, rue de la Plaine
57000 METZ
France

Nous vous appelerons dès la lettre reçue et vous préciserons
les modalités qui vous permettront de recevoir cet ouvrage.

-
ou téléphoner au 09 52 48 74 15 (en soirée)



* Contenu du DVD qui accompagne cette revue :

Une jeunesse messine (entretien avec Jean-Marie Straub)
Paris, Hôpital Bretonneau, samedi 18 avril 2009
41 minutes, 2013.
.......Renversé par un scooter qui l’a blessé au pied, Jean-Marie Straub était hospitalisé lorsqu’il a accordé un entretien filmé à l’équipe de Ciné Art.
.......Il évoque ses premiers pas de cinéphile dans sa ville natale (Metz) entre 1949 et 1954, puis ses débuts de cinéaste, notamment le projet de Chronique d’Anna Magdalena Bach (projet de 1954 réalisé en 1962). Il y parle de son refus de la guerre d’Algérie, de sa condamnation et de son exil en Allemagne où commence la carrière « des » Straub.
.......Une seconde partie de l’entretien aborde le devenir de leurs films (la sauvegarde des originaux, les copies) et le projet de Ciné Art d’organiser une rétrospective à Metz.
.......Les vues de Metz en 1955 sont extraites du film Metz pour nous deux de Jean Garnier (avec l’aimable autorisation de la famille Garnier).

Jean-Marie Straub de A à Z
80 minutes ; 2013.
......Classée par ordre alphabétique, une anthologie des prises de parole de Jean-Marie Straub, lors de la rétrospective Straub-Huillet, en mars-avril 2011 (Centre Pompidou-Metz, Université de Lorraine, Caméo et autres lieux messins…).

L’entretien de Scy-Chazelles
28 minutes ; 2013.
......Entretien ayant eu lieu durant la Rétrospective entre Jean-Marie Straub et Benoît Goetz.


Le sommaire détaillé du portiQue Straub ! est en ligne sur le site de la revue
http://leportique.revues.org

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Mars 2013 : Le Japon à nu

Ciné Art et ses partenaires Marlymages, les Amis du Japon-Marly présentent

Vendredi 15 mars 2013 - Cinéma Marlymages - 39, rue de Metz - 57155 Marly


20h00 | Projection du film "DISSONANCES" d'Alain Saulière et Thierry Ribault

50’ / Japon / 2010 / Ateliers du Passeur, CNRS Images - 1er prix du Festival du Film du Chercheur 2012

En présence de Thierry Ribault, chercheur au CNRS à la maison franco-japonaise et Nadine Ribault, écrivaine

Etudiants, travailleurs précaires, artistes et sans-abri, chacune de ces voix dissonantes nous parle de ce qui demande à se résoudre dans le Japon contemporain. Situées dans des intervalles, elles participent du foisonnement fondateur des nouvelles harmonies. Le film « Dissonances » nous livre aussi le parcours d’une question de recherche. A l’instar des protagonistes du film, les chercheurs n’échappent pas au tâtonnement, aux erreurs et aux errances dont rend compte le film. Ils sont eux aussi en situation de migration intérieure.

Suivi d’un débat "Fukushima : au coeur du labyrinthe" *
En présence de Nadine Ribault et Thierry Ribault

* Nadine Ribault et Thierry Ribault ont écrit "Les sanctuaires de l'abîme", chronique du désastre de Fukushima
Editions de l'Encyclopédie des Nuisances / 2012 - 140 pages -

Comme chacun s'en souvient, un tremblement de terre, un raz-de-marée et un accident nucléaire ont frappé la région de Fukushima, au Japon, en mars 2011. En suivant les initiatives de Wataru Iwata, fondateur d'une association appelée « Projet 47 », visant à faire en sorte « que les gens accèdent à l'information juste et exacte et prennent conscience de ce qui est véritablement en train de se passer », les auteurs retracent la chronique des évènements qui ont suivi le déclenchement de l'accident à la centrale de Fukushima, tergiversations du gouvernement et de l'entreprise responsable de la centrale, désinformation de la population, à qui l'on ne cesse de répéter qu'il n'y a aucun danger, et rappellent la manière dont l'industrie du nucléaire « pacifique » a été promue par le gouvernement japonais depuis la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, en collaboration avec les Etats-Unis, afin de rendre non seulement acceptable mais désirable une technologie que les bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki avaient marquée du sceau de l'infamie.

Entrée gratuite tout public



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Novembre - décembre 2012 :
Impro Ciné Jazz

Ciné Art et ses partenaires Metz en Scène, Fragment et Forum les Débats présentent

Le corps sous influence, le jazz à l'écran
29 Novembre - 30 Novembre - 1er Décembre 2012

Lazro
Keller
Bondonneau
Mouëllic (Ph DR)
Guionnet
Guthrie
Thomas
Belhomme (Ph DR)
Portal
Humair
Chevillon
Baudillon (Ph DR)

Jeudi 29 Novembre - Les Trinitaires

Jazz et fictions avec Gilles Mouëllic
18h00 | Présentation

18h30 | Projection | LE DEPART de Jerzy Skolimowski (1967 - 93min)

Marc a 19 ans, il aime les voitures et veut participer au départ d'un rallye qui va avoir lieu dans deux jours. Seulement, il n'a pas de voiture. Suivons-le pendant 48 heures dans sa course effrénée à travers Bruxelles à la recherche d'un véhicule ou de l'argent pour se le procurer.
Krzysztof Komeda a composé pour la bande originale un free jazz inspiré, avec l’aide de Don Cherry à la trompette et Gato Barbieri au ténor.

20h00 | Conférence-échange-collation avec Gilles Mouëllic
Professeur en études cinématographiques et musique, auteur de Jazz et cinéma et récemment, Improviser le cinéma.

21h00 | Projection | HUSBANDS de John Cassavetes (1970 - 2h34)
Le premier film en couleur de Cassavetes relate la dérive de trois hommes mariés.
HUSBANDS a été travaillé par Cassavetes comme des musiciens jouent le jazz, il s'est laissé dériver avec ses acteurs (Peter Falk, Ben Gazzara) sur des thèmes pour en tirer un jeu serré, humain, masculin, sur la vie, l'amour et la mort. Un film d'amis face à la mort. Un film à voir pour être en vie.

23h15 | Fin de soirée en compagnie de Gilles Mouëllic - Ambiance musicale

Entrée : 12€ la soirée (8€ tarif réduit étudiant et demandeur d'emploi)


Jean-Pierre Léaud dans
"Le Départ"
Peter Falk, Ben Gazzara, John Cassavetes dans "Husbands"
Gilles Mouëllic (photo DR)

Vendredi 30 Novembre - Espace Bernard-Marie Koltès

Plateau TV Daunik Lazro

19h00 | Concert | Trio : LAZRO / KELLER / BONDONNEAU
Daunik Lazro : saxophone baryton & tuyau / Géraldine Keller : voix & flûte / Benjamin Bondonneau : clarinettes & contrebasse.
Une chanteuse "émérite", Géraldine Keller, excellant en toutes musiques contemporaines s'adonne aussi à la sauvage improvisation, notamment dans ce trio avec deux souffleurs. Les particules sonores oscillent entre collisions et cohésion.

20h00 | Repas "comme à la maison"

21h00 | Projection | HORIZON VERTICAL De Christine Baudillon (2011 - 2h04)
Saxophoniste alto et baryton de haute voltige, Daunik Lazro est un artisan majeur de la musique improvisée européenne. Son jeu acéré, lyrique, incisif et décisif est porté par une dissidence qui oscille entre phrase et brisure, une exploration du souffle et du timbre qu'il arrache au silence avec un amour incontestable pour la matière et les textures sonores.
En présence de Christine Baudillon.

Entrée : 12€ la soirée (8€ tarif réduit étudiant et demandeur d'emploi) - Collation offerte.


Daunik Lazro (photo DR)
Géraldine Keller (photo DR)
Benjamin Bondonneau (photo DR)

Samedi 1er Décembre - Librairie Géronimo

Rencontre-discussion

12h12 |
Rencontre-discussion avec GUILLAUME BELHOMME - Entrée libre
Guillaume Belhomme est auteur de "Giant Steps" et "Way Ahead", édité chez Le mot et le reste.
Qu'est-ce qui motive les histoires du jazz ? Tentent-elles de consigner une forme d'art qui, par essence, se joue « sur le moment », qui est donc éphémère et en perpétuelle mutation ? Si l'histoire du jazz est celle d'une musique, elle est également celle de ceux qui l'ont faite. Guillaume Belhomme vient nous présenter ses anthologies du jazz en 2 fois 100 figures, d'une musique aux formes changeantes.
Publications :
- Free Fight This Is Our (New) Thing, Camion blanc, 2012.
- Way Ahead, Jazz en 100 autres figures, Le mot et le reste, 2011.
- Giant Steps, Jazz en 100 figures, Le mot et le reste, 2009.
- Morton Feldman / For Bunita Marcus, Le mot et le reste, 2008.
- Eric Dolphy, Le mot et le reste, 2008.

Jean-Luc Guionnet (photo DR)
Will Guthrie (photo DR)
Clayton Thomas (photo DR)


Samedi 1er Décembre - Les Trinitaires

15h30 et 18h00 - Projections
Entrée :5€ ou Gratuite sur présentation d'un billet acheté pour l'une des 3 soirées (29/11, 30/11 ou 1er/12)

15h30 | Projection | SOLDIER OF THE ROAD de Bernard Josse et Gérard Rouy (2011 - 1h33)
Portrait d'une légende bien vivante du free-jazz européen et mondial, Peter Brötzmann, qui pousse très loin, depuis 40 ans, l'expérience physique du son, en puisant dans son saxophone et sa clarinette, dans les tréfonds de son âme et de son histoire. En présence de Bernard Josse.

18h00 | Projection | SIEGFRIED KESSLER A LOVE SECRET
de Christine Baudillon (2004 - 56 min) - Musique originale de Siegfried Kessler
.
Siegfried Kessler, pianiste de jazz sarrois, est un personnage hors norme. Il vit depuis plus de vingt ans sur un voilier de course. Mais si Kessler est un grand marin, il est aussi un très grand pianiste de jazz. Impliqué dès la fin des années 60 dans la mouvance free européenne à tendance musique contemporaine, Kessler a accompagné Archie Shepp pendant une dizaine d’années. First Take, premier disque d’Archieball, le label de Shepp, a été enregistré en 2005 et laisse une empreinte magistrale de ce duo passionnant. En présence de Christine Baudillon

20h00 - Concerts

THE AMES ROOM - GUIONNET / GUTHRIE / THOMAS
Entrée 6€ ou Gratuite sur présentation du billet du concert suivant
(Jean-Luc Guionnet : saxophone alto / Will Guthrie : percussions / Clayton Thomas : double basse).
Télescopage d’individualités musicales passionnantes et aventureuses, The Ames Room catalyse les énergies explosives de ses trois membres dans une passion commune pour les hauteurs les plus énergiques et brutales du free-jazz.

Trio : PORTAL / HUMAIR / CHEVILLON - Entrée 16/18/20 € - Concert debout / placement libre
(Michel Portal : clarinette, saxophone / Daniel Humair : batterie / Bruno Chevillon contrebasse)
Comme le dit Portal, maitre dans l'art de décloisonner, le jazz n'est autre que la terre de l'inconnu, des sentiments extrêmes. Un jazz qui mêle virtuosité et grâce, humour suggéré et doux excès, ni démonstratif, ni tapageur. Un jazz lisible et volubile, d'une prodonde richesse musicale, d'une exécution parfaite qui ne laisse place à aucun temps mort.


Michel Portal (photo DR)
Daniel Humair (photo DR)
Bruno Chevillon (photo DR)

/ Septembre 2012 /

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Mai 2012 :
Jean-Marie Straub présente 4 de ses films

Ciné Art et Forum Les Débats présentent  vendredi 25 mai 2012 à 20h au Cinéma Caméo-Ariel de Metz avec le soutien de ce cinéma

Quatre films de Jean-Marie Strauben sa présence
(Cliquez sur chacun des titres ci-dessous pour plus d'informations sur les films)

Lothringen ! (1994)      Un Héritier  (2011)     L'Inconsolable (2011)      Schakale und Araber (2011)
d'après Maurice Barrès, Cesare Pavese, Franz Kafka ainsi que
Dernier soupir (2011) de Jean-Claude Rousseau

Lothringen !
Un héritier
Un héritier

L'inconsolable
L'inconsolable
Schakale und Araber

Quatre films, trois écrivains. Maurice Barrès, Cesare Pavese, Franz Kafka. Un nationaliste français, un communiste italien, un juif tchèque de langue allemande. Les rassembler aujourd’hui, c’est affirmer qu’au-delà de ces identités réductrices, ces trois hommes, chacun dans son ton et à sa manière, ont vécu et médité l’histoire de l’Europe moderne - ses aspirations, ses origines, sa catastrophe. Faire des films à partir de leurs écrits, c’est poser aujourd’hui, entre autres questions, celle de l’identité. Question urgente, qu’on aurait tort de refouler, quand d’autres la brandissent comme un slogan au service de politiques policières et xénophobes.
Ces quatre films parlent de conflits et de blessures. Blessures et conflits qui font les hommes et les peuples. Qui ne fondent aucune identité figée, mais au contraire ne cessent de l’inquiéter, d’y substituer un questionnement de la provenance et de la destination.

"Lothringen !", "Un héritier", "Schakale und Araber" : on ne comprend rien aux peuples et aux territoires, ici et ailleurs, si on oublie les conflits qui ont scandé leur histoire, qui déterminent leurs rapports.
"L’Inconsolable" : on ne sait pas ce qu’est un homme, un homme ne sait pas qui il est tant qu’il n’a pas trouvé sa blessure, qu’il n’est pas descendu dans son obscurité intérieure.

Le cinéma est lumière, celui de Jean-Marie Straub plus que tout autre. Mais une lumière qui se souvient de l’ombre - qui vient de l’ombre, par-dessous. Les rayons du soleil, à la fin de "L’Inconsolable", touchent le front d’un homme qui revient de loin - du coeur des ténèbres.
 
Jean-Marie Straub revient à Metz présenter ses nouveaux films, un an après la Rétrospective que Ciné Art a organisée.
Inédits dans notre région : "Un héritier" (d'après Maurice Barrès), tourné au Mont-Saint-Odile, est d'une certaine manière la suite et le pendant alsacien de "Lothringen!", réalisé 17 ans auparavant ; "Schakale und Araber" (d'après Franz Kafka) est un projet que Danièle Huillet et Jean-Marie Straub avaient depuis longtemps et qu'ils n'ont pas réalisé ensemble.
et en plus... un film ami : "Dernier soupir" de Jean-Claude Rousseau (2011, 2 minutes).

Le site de l'association Forum Les Débats notre partenaire pour cette séance exceptionnelle >>> http://www.lesdebats.fr

vendredi 25 mai 2012 à 18h Librairie Géronimo Metz
rencontre avec Jean-Marie Straub à l'occasion de la parution du livre :



ECRITS Jean-Marie Straub, Daniele Huillet publié aux éditions Independencia.

Le livre réunit pour la première fois tous les textes écrits et publiés dans les journaux,
revues et ouvrages français, allemands et italiens
par Jean-Marie Straub
et Daniele Huillet depuis 1954.


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Septembre 2011 : Coppola et Tetro



T E T R O
UN FILM DE FRANCIS FORD COPPOLA
Argentine/Espagne/Italie - noir et blanc et couleurs
127 min -  2009
Vincent Gallo, Alden Ehrenreich, Carmen Maura 
Festival de Cannes "Quinzaine des realisateurs"


Pour l’ouverture de la Quinzaine des réalisateurs, en mai, il y avait foule pour accueillir Francis Ford Coppola et son équipe, 40 ans après la réalisation de son premier film. Dès les premières images, c’est la stupéfaction : un film en noir et blanc, façon années 50, c’est l’arrivée en Argentine, au tout début du siècle d’une famille italienne les Tetrociné Coppola va-t-il raconter sa propre histoire, ou faire un retour sur l’histoire du Cinéma ? La succession des scènes fait penser à tout le subconscient que l’on a tous en nous :un œil rappelle Bunuel, l’ascension du père , Carlo, c’est mégalo comme Orson Welles, L’invention d’une grande danseuse, Visconti, Renoir..Michael Powel ; il emprunte par exemple la fameuse scène des « Chaussons rouges » où la mer envahit le plateau ; C’est chaque fois le passé réinventé , avec une ingéniosité qui transcende les souvenirs en puisant dans les propres rappels des films de Coppola ; Le ravissement des spectateurs va grandissant, et deux heures plus tard, ce sera une ovation fantastique, qui remerciera Coppola d’avoir offert à Cannes, la plus belle fête du cinéma , et le plus beau film du festival

Et avec le panache d’un mélodrame plein d’histoires de familles de rivalités et de trahisons ; de course au pouvoir et la réussite.

Tetro, 40 ans, est resté à Buenos Ayre, il est devenu un écrivain connu et acariatre .Carlo, le père s’est installé à New York, avec l’oncle Alphie, témoin de tout le passé. Le jeune Berny a rompu avec Carlo s’est engagé sur un bateau ; il débarque pour retrouver son frère Tétro, d’abord très réticent, et surtout sur les souvenirs du passé.

En revenant sur le passé, il plane un mystère sur les deux amours de Carlo, dont l’une s’est tuée dans un accident de voiture ? Nous retrouvons ainsi une célèbre critique d’art , Alone, qui a suivi la carrière du chef d’orchestre, la promotion de deux spectacles au célèbre Café Tortoni dont un délirant opéra «  Fausta » , et des versions inédites des « Contes d’Hoffman ». . c’est chaque fois une trouvaille pleine d’humour et de talent. De même que l’invention du Festival de Patagonie, son banquet parodique, ses projecteurs, l’artifice et les paillettes des mondanités du cinéma de toujours, et, en même temps, l’heure de vérité pour une partie du dénouement de l’intrigue. Une pièce d’anthologie.

Dans toute cette dernière partie, Coppola se révèle un virtuose, maniant avec le même brio les nuances du noir et blanc et de la couleur, les pièges de la passion, et l’imprévu des révélations du dernier acte.

Jusqu’aux dernières images, point d’orgue rappelant le prologue, c’est du grand et du beau cinéma. Merci Francis Ford Coppola.

                                                                                                                                                                                                                                                     Texte : René Cahen


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Avril - Mai 2011: Mariana Otero


Mercredi 13 Avril 2011 à 20h30
La loi du collège
dans le cadre du Cycle "Mariana Otero" au Forum IRTS de Lorraine
41, avenue de la Liberté - 57050 Le Ban St Martin

en partenariat avec le Forum IRTS de Lorraine

La loi du collège - Documentaire de Mariana OTERO - France - 1994 - 6 x 26 mn

Jour après jour, tout au long de l’année scolaire 1992-1993, Mariana Otero a filmé les élèves d’un collège implanté au coeur d’une cité en banlieue parisienne. Dans les salles de cours ou le bureau du Principal, pendant les conseils de classe ou les conseils de discipline, quand tout va bien ou quand tout va mal, la réalisatrice a capté les moments ordinaires, exceptionnels ou dramatiques de la vie d’un collège. Âgés de 10 à 16 ans, les élèves découvrent avec le collège, ses règles et ses sanctions, un lieu de socialisation. Le feuilleton met ainsi en évidence la complexité des rapports que ces jeunes, issus pour la plupart de milieux en difficulté, entretiennent avec l’organisation de la société. Prix du meilleur film documentaire aux 5e Rencontres du Cinéma Documentaire de Lisbonne.

Projection de deux ou trois épisodes, suivie d’un débat animé par Dominique Hocquard, directeur du Centre d’Information et d’Orientation de Metz Gare, président de l’Association des Conseillers d’Orientation Psychologues de France et par des membres de Ciné Art. Tarif : 3,50 €

 jeudi 19 mai 2011 à 20h30, également au Forum IRTS de Lorraine
Entre nos mains de Mariana OTERO
en sa présence (France - 2010 - 88 min)

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Mars - Avril  2011: Rétrospective Danièle Huillet et Jean-Marie Straub
du 11 mars au 3avril à Metz
Quatre week-ends en partenariat avec le Centre Pompidou-Metz
"Moïse et Aaron" (le film) à l'Opéra-Théâtre de Metz Métropole
Gustav Leonhardt en Concert à l'Arsenal
Trois soirées "carte blanche à Jean-Marie Straub" au Cinéma Caméo-Ariel

Une rencontre à la librairie Géronimo

Vous aurez plus de renseignements en cliquant sur les titres des films ou rencontres

1er week-end : « Géographie, histoire, frontières »









Vendredi
11 mars



18h30
Centre Pompidou-Metz

Lothringen !
(21mn)


Entrée libre

19H
Centre Pompidou-Metz

Inauguration
(sur invitation)

20h30
Centre Pompidou-Metz


Sicilia !

(66 min.)


Suivi d'une rencontre
avec Jean-Marie Straub



Samedi
12 mars

 

12h00
Librairie GERONIMO

Rencontre
avec
Frédéric Pajak
et
Jean-Pierre Ferrini

17h
Centre
Pompidou-Metz


Le Retour
du Fils prodigue -Humiliés

(64 min)




19h
Centre Pompidou-Metz

Ces rencontres
avec eux

(68 min.)

Suivi d'une rencontre
avec Jean Pierre Ferrini
et Frédéric Pajak





Dimanche
13 mars

 

 

14h
Centre
Pompidou-Metz

6 Bagatelles
(11 min)
Où git votre sourire enfoui ?
(104 min)

18h
Centre Pompidou-Metz

Operai, Contadini
(1
23 min)









2ème week-end : «  Résistances»







Vendredi 18 mars

 



18h
Centre Pompidou-Metz

Europa 2005
(10min30)
Joachim Gatti (1min30)

Itinéraire de Jean Bricard
(40 min.)

« LaMagnifica Ossessione »
( 45 min.)

20h
Centre Pompidou-Metz


Antigone
(100 min.)

Suivi d'une rencontre/lecture
avec Olivier Goetz,
JM Straub, Barbara Ulrich


Samedi 19 mars

 


En rachâchant

16h
Centre Pompidou-Metz

En rachâchant
(7 min)
Amerika/
Rapports de classes

(130 min.)

Suivi d'une rencontre avec Benoit Goetz


20h
Centre Pompidou-Metz


O Somma Luce (17 min.)
Corneille-Brecht
(3x27 min)


Suivi d'une rencontre avec
Jean-Marie Straub


Dimanche 20 mars

 

 

15h
Centre Pompidou-Metz

La mort d'Empédocle
(132 min.)

17h15
Centre Pompidou-Metz

CONFERENCE
de Jean-Luc Nancy
et Benoit Goetz





3ème week-end : « Musiques et voix »







Jeudi 24 mars

 



20h
Opéra-Théâtre

Moïse et Aaron
Film (105 min.)

Présentation par
François Narboni

 


vendredi 25 mars



18h30
Centre Pompidou-Metz

Du jour au lendemain
(62 min.)


20h
Centre Pompidou-Metz


Chronique d'Anna
Magdalena Bach

(93 min.)


Suivi d'une rencontre
avec Jacques Drillon
et François Narboni



samedi 26 mars


16h00
Centre Pompidou-Metz


Une nuit à l'opéra
(96 min.)
de Sam Wood avec les Marx Brothers


Suivi d'une rencontre
avec Jean-Marie Straub

 


20h
ARSENAL

Concert de
Gustave Leonhardt
(clavecin)
Durée 1h45



Dimanche 27 mars


16h00
Centre Pompidou-Metz



Der Braütigam...
(23 min.)
Introduction à la "Musique
d'accompagnement...

(15 m
n)

16h45
Centre
Pompidou-Metz


GRAND DEBAT :
« Sons et images »
avec Philippe Lafosse, Jacques Drillon, Benoit Turquety, Leon Garcia Jordan, Renato Berta





4ème week-end : « Modernes/Classiques ? »







Vendredi
1er avril

 



18h30
Centre Pompidou-Metz


Cézanne
(51 min.)

20h
Centre Pompidou-Metz


Othon (88 min.)

 


Samedi
2 avril

15h
Centre Pompidou-Metz


Schwarze Sûnde
(42 min.)


16h30
Centre Pompidou-Metz

GRAND DEBAT « Modernes/classiques »
avec David Faroult,
Olivier Goetz et Jean-Marc Leveratto


20h
Centre Pompidou-Metz


Le genou d'Artemide (26 min)
Le Streghe (21 min.)
L'inconsolable (20 mn)


Suivi d'une rencontre avec
Jean-Marie Sraub



Dimanche
3 avril

 

15h30
Centre Pompidou-Metz

Une visite au Louvre
(un film et son double)

(2x 47 min.
)

17h30
Centre Pompidou-Metz

CONFERENCE
de Pierre -Damien Huyghe

19h
Centre
Pompidou- Metz

Clôture de la manifestation




Au Centre Pompidou-Metz les séances ont lieu à l'Auditorium. Prix d'entrée 5 euros
>>> un billet acheté donne droit à une 2ème entrée gratuite pour une séance
suivante au CPM dans le cadre de la rétrospective Danièle Huillet et Jean-Marie Straub

3 soirées "carte blanche à Jean-Marie Straub" en sa présence
au Cinéma Caméo-Ariel de Metz à 20h15


Mardi 15 mars 2011 >>> La Grande Illusion de Jean Renoir -1937 - 113 min
Mardi 22 mars 2011 >>> Le caporal épinglé de Jean Renoir -1962 - 105 min
Mardi 29 mars 2011 >>> Le six juin à l'aube de Jean Grémillon -1945 - 42 min

Prix d'entrée : 6 euros / Tarif réduit : 5 euros (Carte d'étudiants, d'ANPE...) / Passeport culturel : 4,50 euros


"Danièle Huillet et Jean-Marie Straub - une rétrospective"

Un projet de l’association Ciné-Art...

Avec le concours : du Centre Pompidou-Metz et de la Ligue de l’enseignement FOL 57

Avec le soutien : de la Ville de Metz - du Conseil Régional de Lorraine
du Conseil Général de la Moselle - de la Direction Régionale des Affaires Culturelles
et de la MACIF Centre Europe

Avec la participation : de l’Arsenal - de l’Opéra-Théâtre de Metz Métropole
- de L’Université Paul Verlaine - de l’Ecole Supérieure d’Art de Lorraine - du Conservatoire
à rayonnement régional de Metz Métropole - du Centre Régional Audiovisuel de Lorraine
- du Forum IRTS - de la Librairie Géronimo - du Cinéma Caméo Ariel


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Février 2011 : Jean-Marie Drot

Ciné Art et le Forum IRTS de Lorraine présentent

Autour des vitraux de Jacques Villon et de Marc Chagall dans la cathédrale de Metz

trois films de Jean-Marie Drot de la série L'Art et les hommes

dimanche 13 février 2011 à 15h45 au cinéma Caméo-Ariel

en présence de Jean-Marie Drot

En mai 2009, Jean-Marie Drot était venu plusieurs jours à Metz présenter ses films sur Delteil, Giacometti et Malraux. Il nous avait alors parlé d’un film qu’il avait réalisé avec Jacques Villon, en 1958, au moment la réalisation de ses vitraux dans la cathédrale de Metz.

L’idée a germée… et voici l’invitation renouvelée pour un programme composé de plusieurs films sur Villon et Chagall dans lesquels on voit notamment Villon au travail et l’élaboration des vitraux messins de Villon dans l’atelier des Maîtres verriers Simon-Marq à Reims (qui ont aussi réalisé les vitraux de Chagall et de Bissière de la cathédrale de Metz).

Documents conservés à l’INA et inédits depuis leur diffusion en 1958 et 1959, ces trois films de Jean-Marie Drot, de la série L’Art et les Hommes, sont les portraits exceptionnels de deux grands artistes.

A la recherche de Jacques Villon (1958, 29 min.)
Un portrait de Jacques Villon composé d'entretiens filmés, d'un parcours sur son oeuvre et de l'artiste au travail (élaboration des vitraux de la cathédrale de Metz, entretien avec le vitrailliste Simon-Marq à Reims, dernières corrections de Villon)

L’œuvre gravée de Jacques Villon (1959, 31 min.)
Villon dans son atelier: parcours de son oeuvre gravé, les techniques utilisées.

Un dimanche à Vence avec Marc Chagall (1959, 34 min.)
Un portrait chaleureux de Marc Chagall dans son refuge de Vence: entretiens et déambulation dans le village, moments partagés dans son intimité.

Auteur historique de la télévision française depuis les années cinquante avec de monumentales séries de films sur l’art et les artistes (L’art et les hommes, Les heures chaudes de Montparnasse, le journal de voyage avec André Malraux), Directeur de la Villa Médicis à Rome de 84 à 94, administrateur de la SCAM (société d'auteurs), Jean-Marie Drot est aussi poète et romancier.

Tarif unique : 5 euros

Jacques Villon (photo JF Bauret)


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Décembre 2010 : Michel Ciment
Ciné Art s'associe au Département Arts de l'Université Paul-Verlaine :
Mercredi 15 décembre 2010 de 15 H 30 à 17 H 30 entrée libre
Lieu de la soirée :
Amphithéâtre Demange, Université de Metz, Ile du Saulcy
L'amphithéâtre se trouve sur la droite lorsque l'on pénètre sur l'Ile du Saulcy, juste après le long bâtiment.
Michel Ciment, le cinéma en partage
un film de Simone Lainé
(France - 2008 -
52 min - documentaire - video)
en présence de Michel Ciment qui
échangera avec le public
sur son métier de critique et ses dialogues avec les grands réalisateurs

Michel Ciment est critique de cinéma, directeur et membre du comité de rédaction de la revue Positif, maître de conférences en civilisation américaine à l’Université de Paris VII, Président de la Fédération Internationale de la Presse Cinématographique FIPRESCI), producteur de l'émission "Projection privée" sur France Culture et critique au "Masque et la plume" sur France Inter.

Photo ci-contre >>>
Orson Welles et Michel Ciment en 1982

Un extrait de la critique de Benoit Thévenin sur le site Lanterna Magica du film de Simone Lainé :

« Le portrait dressé par Simone Lainé est bien sûr quelque peu bienveillant, tout en éloge, mais il constitue malgré tout un témoignage sincère, passionnant et juste, de la place qu’occupe Michel Ciment dans le monde du cinéma.
L’'homme méritait ce film, qui d'une certaine manière redonne un peu de prestige à la fonction de critique, souvent méprisée de part et d’'autre. Cela vient sans doute du fait que tous les journalistes cinéma ne sont pas forcément de grands passionnés. Comme le raconte Ciment, qui cite Truffaut, « tout le monde exerce deux métiers : son métier et celui de critique de cinéma ». Tout le monde peut émettre un avis sur les films, et Ciment l’explique très bien.
Il suggère ainsi avec malice, la mise en place d’une sorte de permis de critiquer, sur le modèle du permis de conduire, ou le candidat devrait prouver un certain savoir avant de se voir accorder le droit de conduire les spectateurs(ou pas) vers tel ou tel film. On ne doute en tout cas pas que Ciment soit un bon moniteur. On ne peut pas dire qu’il ait un jour trahit sa passion, ce qui n’empêche nullement d’être parfois en désaccord avec lui. C’est même toute la beauté de la chose ».

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Novembre 2010 : Pain et chocolat

Ciné Art s'associe au Forum IRTS de Lorraine :
Mercredi 3 novembre 2010
Lieu de la soirée : Forum-Irts - 41, avenue de la Liberté - Le Ban Saint Martin
À l'occasion de la parution du livre "Cinéma, spaghettis, classe ouvrière et immigration" de Jean-Marc Leveratto
soirée conférence / dîner / cinéma
Conférence à 18h (entrée libre) de Jean-Marc Leveratto
professeur de sociologie à l'université Paul Verlaine de Metz, sur le thème de son livre
" Cinéma, spaghettis, classe ouvrière et immigration" (Editions La Dispute, 2010).
Un dîner suivra la conférence
Reservation obligatoire avant le 29 octobre pour le dîner
(au tarif de 14 € comprenant la vision du film) au secretariat du Forum 03 83 93 36 90
ou par mail : agathe.antoine@irts-lorraine.fr

Film à 20h30 (entrée 3€50)
Pane e cioccolata (Pain et chocolat)

Franco Bursati, Italie - 1972 - 115 mn - vost français

"Pain et chocolat" est un film d’un auteur inconnu
du grand public et qui l’est resté. Ce film a conquis
de lui-même une audience massive, grâce
au jeu des acteurs et au portrait attendrissant,
à la fois sociologique et burlesque, qu’il
propose de la condition ordinaire du
travailleur immigré en Europe.

Débat animé par Fabrice Montebello,
professeur à l’université Paul Verlaine de Metz,
spécialiste de l’histoire du cinéma
et des membres de l'association Ciné Art.

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Septembre 2010 : Straub-Huillet-Duras et Varda

En ouverture de saison 2010-2011,
Mardi 14 septembre 2010 à 19h00

au Cinéma Caméo-Ariel de Metz
CinéMetz offre à ses fidèles spectateurs
un court-métrage de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet : En rachâchant
et un film
d'Agnès Varda : Les Plages d'Agnès

En rachâchant
Réalisation Jean-marie Straub et Danièle Huillet - Photo Henri Alekan - France - 1982 -7mn

Dans un livre pour enfants écrit par Margueritte Duras, un petit garçon têtu, Ernesto, refuse les évidences trop brillantes du maître d'école et de ses parents, les savoirs disséqués, les apprentissages vains :
les Straub font exister le texte comme un musicien fait exister une musique à partir d'une partition.




Les Plages d'Agnès
Réalisation Agnès Varda - 2008 - France - 1h50

.../...La plage, chez elle, est irréductiblement liée au couple, celui qu'elle forma avec Jacques Demy, qui lui fit découvrir Noirmoutier, où elle réalisa, pour une exposition en 2006, un documentaire, "Quelques veuves de Noirmoutier". Le sable, la pêche et les coquillages jalonnent aussi une chronologie qui la mène des bords de la mer du Nord (elle est née en Belgique) à Sète (en exode), Ajaccio (une fugue de jeunesse), du côté de la Côte d'Azur (pour un court métrage), Los Angeles (période hippie)... et son refuge actuel, la rue Daguerre, dans le 14e arrondissement parisien, qu'elle transforme en site estival à parasols, y faisant apparaître en maillot de bain les collaboratrices de sa maison de production.

..../...Tout le film est en rupture de ton. L'autodérision démine la nostalgie, l'évocation des grands hommes et amis (Jean Vilar, Chris Marker) débouche sur l'hommage aux chers défunts, l'inventaire tout en grâce, légèreté et petites facéties n'oublie pas les heures sombres de l'Occupation, le combat des Justes, la cause féministe. Du cirque au deuil, elle se filme marchant à reculons, égrène un parcours voué à la liberté et à deux histoires d'amour : l'une avec Jacques D., l'autre avec l'art.

Les larmes, que ce film enchanteur et émouvant fait ici et là monter aux yeux, signent son caractère universel. Agnès Varda a filmé une "Autobiographie de tout le monde" (pour reprendre le titre des Mémoires de Gertrude Stein). En même temps qu'un chant dévot pour le cinéma, qu'elle même définit comme une "lumière retenue par des images".

Jean-Luc Douin. "Le Monde" 17/12/08




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 Mai 2010 :
L'œil sans paupières

 dans le cadre de l'Eté du Livre 2010
Ciné Art présente au Caméo Ariel de Metz

Réécrire l'histoire, encadrer les individus par une police de la pensée, abolir les territoires de l'intime : le terrifiant tableau brossé par George Orwell dans 1984 a inspiré des générations de cinéastes.
Ciné Art propose trois films d'anticipation à découvrir ou redécouvrir sur grand écran.

Entrée libre pour les 3 séances



Bande Annonce du Film
dans la rubrique
"Vidéos de l'Eté du livre"


Jeudi 3 juin à 20h15
Soleil vert (Soylent green)

Un film de Richard Fleischer, avec Charlton Heston, Edward G. Robinson
États-Unis. 1973. 1H37m. (V.O. sous-titrée)

New York en 2022. Un brouillard a envahi la surface du globe, tuant la végétation et la plupart des espèces animales. D’un côté, les nantis qui peuvent avoir accès à la nourriture rare et très chère. De l’autre les affamés nourris de tablettes colorées fabriquées par la firme multinationale Soylent. Thorn (Charlton Heston), policier opiniâtre, est chargé de l’enquête sur le meurtre d’un des dirigeants de la firme. Ce qu’il découvre lui vaudra sa perte.

Vision effrayante de ce que pourrait être notre futur, Soleil vert est un classique couronné de prix (Avoriaz) qu’il faut (re)découvrir sur grand écran.


Vendredi 4 juin à 18H00
Red Road

Un film de Andréa Arnold, avec Andrew Amour, Tony Curran, Nathalie Press
Grande Bretagne. 2006. 1H53m (V.O. sous-titrée)

Glasgow aujourd’hui. Le travail de Jackie consiste à garder l’œil ouvert toute la journée devant ses écrans de surveillance. Elle se distrait plus ou moins en pénétrant dans l’intimité des autres, comblant ainsi le manque d’intérêt de sa vie personnelle. Un jour elle reconnaît sur ses écrans un homme qu’elle ne souhaitait plus jamais revoir car au cœur d’un drame familial.
Elle entreprend alors de l’épier.

Mise en image de l’anxiété permanente dans un environnement où la surveillance de l’espace public est devenu banal, ce premier film de la réalisatrice Andréa Arnold fait glisser cette obsession du contrôle vers la sphère de l’intime.

Prix du jury au festival de Cannes 2006



Bande Annonce du Film

dans la rubrique
"Vidéos de l'Eté du livre"




Bande Annonce du Film
dans la rubrique
"Vidéos de l'Eté du livre"

Samedi 5 juin à18H00
THX 1138

Un film de George Lucas, avec Robert Duvall, Donald Pleasance, Maggie MacOmie
États-Unis. 1971. 1H28m (V.O. sous-titrée)

Dans une société souterraine du futur, les hommes vivent sous sédatifs, et travaillent à la chaîne pour confectionner des machines qui les remplaceront. La sexualité est strictement réprimée. Sous l'impulsion de sa co-locataire LUH 3417, l'ouvrier THX 1138 cesse de prendre ses pilules obligatoires ; ils font l’amour et décident de fuir, mais ils sont arrêtés. Il réussira à s'évader de prison à l'aide d'un hologramme humain et découvre que LUH 3417 a été « réformée » (exécutée).

Reprenant certains concepts esthétiques de "2001 : l'odyssée de l'espace" - couleurs très blanches, bande-son sophistiquée, utilisation de la musique classique pour la scène la plus poignante - George Lucas décrit un univers cauchemardesque où la ville souterraine est comme une métaphore des enfers.

Premier long métrage de Georges Lucas, THX 1138 est une œuvre pleine de références (Orwell-"1984", Kubrick-"2001" ou Godard -"Alphaville") tout en étant son film le plus personnel et expérimental.

Grand prix au festival d’Avoriaz 1974


la page web d'information sur la table ronde
"Georges Orwell ou le refus du gramophone"
Samedi 05 Juin 2010 de 16h00 à 17h00
Grenier de Chèvremont / Musées de la Cour d'Or

 

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 Mars 2010 : La Guerre des boutons
Ciné Art et le Forum-IRTS de Lorraine
en partenariat avec la Ligue des Droits de L'Homme de Moselle
présentent


Mercredi 3 mars 2010

Une projection, un entretien et une conférence autour de
"La Guerre des Bouton
s"
roman de Louis Pergaud (1912) et film d'Yves Robert (1961)
et du livre
"Lebrac, trois mois de prison"

de Bertrand Rothé (Seuil - 2009)

à 15h au Forum-IRTS de Lorraine (entrée libre)
41, Avenue de la Liberté au Ban St Martin
Projection du film "La Guerre des Bouton
s" d'Yves Robert (90 mn - 1961)

suivi d'un entretien-dédicace de Bertrand Rothé
à 19h, Librairie Géronimo à Metz
pour son livre "Lebrac, trois mois de prison" Editions du Seuil 2009

enfin à 20h30 au Forum-IRTS de Lorraine
une conférence sera donnée par Bertrand Rothé
sur le thème de son livre


Un siècle après La Guerre des boutons, que deviendraient Lebrac, Camus, La Crique, Grangibus et les autres? Comment mèneraient-ils leur guerre contre les Velrans? C'est à cet étonnant exercice que s'est livré l'auteur de cet ouvrage. Au-delà de la curiosité littéraire, son roman documentaire dresse le sombre constat de la façon dont notre société répond désormais au "problème" de la jeunesse. Bertrand Rothé a en effet demandé à des policiers, des juges, des éducateurs, des médecins, qui tous travaillent avec des mineurs, de lire ou de relire La Guerre des boutons, le fameux roman de Louis Pergaud publié en 1912 et porté à l'écran par Yves Robert en 1961. Avec eux, il a travaillé plus d'un an pour comprendre comment ils réagiraient aujourd'hui face à de tels comportements. Tout en proposant une " suite " des aventures de Lebrac et ses amis, le livre que voici est leur quotidien. Et le moins que l'on puisse dire est qu'il est édifiant.
En postface, Laurent Bonelli, spécialiste des politiques sécuritaires, montre qu'en un siècle ce n'est pas la violence des jeunes qui s'est accrue; c'est notre incapacité d'y faire face autrement que par le recours à des institutions toujours plus répressives. (4ème de couverture du livre "Lebrac, trois mois de prison")

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Février 2010 : 
Le Clézio / François Caillat / Antoine de Gaudemar
Ciné Art et Méridienne en partenariat avec Les Yeux de l'Ouïe
présentent une projection et une rencontre en librairie

Mercredi 3 février à 18h au Caméo-Ariel Metz


J.M.G. Le Clézio, entre les mondes

un film de François Caillat et Antoine de Gaudemar

France, documentaire, 52 minutes; 2008 - production France 5, The Factory, INA

présenté par les auteurs

JMG Le Clézio ne possède rien, n'a nulle attache sinon éphémère et passe sa vie
à sillonner le monde. Ses livres sont comme des traces qu’il nous laisse, de pays en pays,
de lui-même, de la littérature et de la planète.

Dans leur film, François Caillat et Antoine de Gaudemar, considèrent l’aspect prophétique
d’un écrivain qui, depuis plus de vingt ans nous annonce la fin d’un monde,
une planète blessée, des peuples déshumanisés et bientôt disparus.
Tourné en Corée du Sud, au Mexique et en Bretagne, J.M.G. Le Clézio,
entre les mondes est un film subtil, inventif
et en intimité avec un écrivain magnifique.

suivi d'une rencontre avec François Caillat et Antoine de Gaudemar
Mercredi 3 février à 19h librairie Géronimo
autour de leur film sur Le Clézio et de la revue Riveneuve Continents


Lauréat du prix Nobel de littérature en 2008, Jean-Marie Gustave Le Clézio est considéré comme l'un des plus grands représentants de la littérature française contemporaine. Ses racines, française, britannique et mauricienne, fondent son goût prononcé pour le voyage et l'univers singulier de ses écrits. Lui qui passe sa vie à côtoyer et à faire connaître des civilisations menacées, comme celles des Amérindiens ou des Berbères, ne cache pas sa révolte face à la violence et à la bêtise du monde occidental, comme en témoignent Le Procès-verbal ou La Guerre. En quête d'une harmonie et d'un équilibre retrouvés avec la nature, Le Clézio choisit d'explorer un monde apaisé et des contrées lointaines avec des romans tels que Le Désert qui évoque le peuple touareg, ou Le Chercheur d'or, récit initiatique ayant pour cadre l'île Maurice. L'oeuvre de J.M.G. Le Clézio, véritable hymne à la beauté et au partage, s'impose comme une réflexion nécessaire sur notre culture et une ouverture bénéfique à l'autre


Né à Villerupt, agrégé de philosophie, François Caillat se lance dans la réalisation de courts métrages documentaires,
comme Chambre noire : cinq peintures de Pierre Soulages. En 1997, il aborde le long métrage avec un triptyque autour
de la mémoire et du paysage, thèmes qui lui sont chers. Cette trilogie, La Quatrième génération (1997), saga sur sa
propre famille, Trois soldats allemands (2001) et L'Affaire Valérie (2004) est diffusée sur Arte. Son second film,
L'Homme qui écoute (2000) est un voyage documenté dans le monde sonore à nouveau diffusé sur Arte.
La même année, il s'attelle aux mécanismes de l'acquisition du langage avec Naissance de la parole. Il dirige aussi la collection Cinéma documentaire (publication de débats, textes critiques, scénarios) aux éditions L’Harmattan ; il a écrit en 2006 Le style dans le cinéma documentaire et il est cofondateur du collectif Gulliver, destiné à promouvoir les films documentaires français et étrangers. En 2007, François Caillat réalise Bienvenue à Bataville son premier long métrage pour le cinéma. Ce documentaire à caractère social retrace l'utopie économique de Thomas Bata et l'histoire de ses usines et des employés.

Après avoir travaillé plus de vingt ans à "Libération", dont il a été le directeur de la rédaction de 2002 à 2006, Antoine de Gaudemar est aujourd’hui journaliste et réalisateur indépendant. Il a cosigné des portraits de Patrick Modiano, Pierre Drieu La Rochelle et Jean-Marie Le Clézio, collabore au magazine "Métropolis" sur Arte et vient de réaliser "Il était une fois... Le Mépris" diffusé en mai 2009 sur France 5. Il est également rédacteur en chef de "Riveneuve Continents", revue dédiée aux littératures de langue française.

Tarif unique pour la séance de cinéma : 4€ / Entrée libre pour la rencontre en librairie